Le mercredi 23 juin 2004
Des pr���ts et bourses qui se font attendre
Cyberpresse et Marie Allard (La Presse)
Les deux tiers des 27 000 ���tudiants qui ont demand��� de l'aide financi���re pour la session d'���t��� n'ont toujours pas re���u leur pr���t ou leur bourse, plus de sept semaines apr���s le d���but des cours. ��� Nous avons implant��� un nouveau syst���me informatique assez costaud, qui est parti plus lentement que pr���vu ���, a expliqu��� hier ��� La Presse Bernard Frenette, responsable des communications ��� l'Aide financi���re aux ���tudes du minist���re de l'���ducation (MEQ).
Seuls 12 000 ���tudiants ont re���u leur pr���t ou leur bourse en bonne et due forme. D'autres- environ 9000 ���tudiants- ont touch��� depuis le d���but juin une aide provisoire, mesure exceptionnelle prise par le MEQ pour pallier les besoins urgents. ���Il s'agit d'une aide financi���re sans pr���c���dent d'environ 2000 $ pour les ���tudiants sans enfant et de 3000 $ pour ceux qui en ont���, a indiqu��� Jean-Marc L���tourneau, responsable du bureau d'aide financi���re de l'Universit��� de Montr���al. Les derniers (6000 ���tudiants) sont toujours en attente d'une r���ponse, bien qu'ils aient pu faire appel aux fonds de d���pannage des universit���s.
Ces retards causent bien des inqui���tudes. ���Nous sommes dans une situation insupportable nous obligeant ��� contracter des dettes ��� droite et ��� gauche pour pouvoir joindre les deux bouts, t���moigne un ���tudiant, mari��� et p���re d'un b���b���, dans un courrier ���lectronique envoy��� ��� La Presse. Nous ���tudions dans un ���tat d'esprit tr���s d���favorable. Et dire que nous avons rempli nos formulaires le jour m���me o��� il ���tait possible de le faire!���
���D���s que nous avons ouvert notre nouveau syst���me, le 5 avril dernier, nous avons constat��� plusieurs erreurs, a reconnu M. Frenette. Nous pensions les r���gler rapidement, mais quand nous avons vu que nous n'arrivions pas ��� prendre notre rythme de croisi���re avant la mi-mai, ���a nous a inqui���t���s. C'est ��� ce moment que nous avons d���cid��� de donner de l'aide provisoire.���