La violence
étudiante
Monsieur
Fournier,
Prétexter la violence pour rompre
des négociations que vous n’avez jamais voulu entreprendre montre jusqu’à quel
point votre gouvernement est malhonnête.
La vraie violence, c’est de couper
100 millions de dollars aux étudiants les plus pauvres pour financer des baisses
d’impôts.
La vraie violence, c’est de dire «Je
suis prêt» et de gaspiller 60 millions pour décider à quel endroit construire le
CHUM.
La vraie violence, c’est de
promettre des améliorations dans le système de la santé et de ne rien
faire.
La vraie violence, c’est de mentir
au peuple dans le dossier du financement des écoles privées
juives.
La vraie violence, c’est de ramper
devant le gouvernement fédéral.
Pendant que vous rompez les
négociations avec le mouvement étudiant, je me souviens de votre parti qui a
négocié avec des Mohawks masqués suite au meurtre d’un
policier.
Rendez aux étudiants et étudiantes
les plus pauvres l’argent que votre collègue leur a
volé.
Démontrez enfin que l’éducation est
une priorité de votre gouvernement, comme monsieur Charest l’a si souvent répété
avant les élections.
François
Thomas
Sherbrooke