voici quelques uns de mes extrait préféré !
et vive l'université populaire !!
« appartient à la société québécoise de réfléchir au fonctionnement en
amont de notre système d'éducation, du niveau primaire au niveau
collégial, et de faire en sorte que les différences de capital scolaire
soient moins prononcées et moins susceptibles d' exclure de nombreux
jeunes du champ des études universitaires.
Cela étant, assouplir les critères d'admission (connaissances
générales, qualité de la langue, obtention d'un diplôme ou excellence
des résultats) pour hausser l'accessibilité est une avenue que la FEUQ
a toujours jugé stérile.
Nous ne favorisons pas et ne favoriserons jamais une
université «populaire » ou « populiste » qui ouvrirait ses portes
à tous ceux qui souhaitent la fréquenter. Ce n'est pas de la sorte que
nous concevons l'accessibilité car elle demeure affaire de mérite. Il
n'empêche que personne sous Réserve de répondre aux conditions
d'admissibilité en vigueur, ne devrait toutefois en
être exclu à cause d'obstacles de nature financière.
Tel est donc l'essentiel de notre position. »page 66
« Conclusion
Considérant le sous-financement qui afflige nos universités, si on les
compare à la
moyenne des universités canadiennes, il ne fait aucun doute dans notre
esprit que les
partenariats entre les entreprises et les universités sont appelés à
s'intensifier. Voilà
pourquoi nous croyons qu'il est impératif que les universités se dotent
de mécanismes
afin d'encadrer cette présence du secteur privé. Comme nous l' avons
montré, cette
présence risque, en l'absence de garde-fous institutionnels, de
dénaturer la mission des
universités en fonction d'objectifs plus ou moins souhaitables, par
exemple des cours et
des cursus calqués sur les besoins du marché du travail. »p 61
« recommandation : Que la mise en place de politiques et de mécanismes
dencadrement des du lien entreprises universités tienne compte du fait
que la participation de lentreprise joue un rôle important pour le
développement de certains secteurs dActivités »
page 61 du mémoire de la FEUQ sur le financement et la qualité des
universités
« Est-ce à dire que la FEUQ rejette toute participation du secteur
privé au financement des
universités québécoises, que ce soit à travers le financement
d'activités d'enseignement
et de projets de recherche ou encore par la création de fiducies
constituées grâce à des
campagnes de levée de fonds? Loin s'en faut, car nous savons que les
partenariats entre
nos universités et ce secteur peuvent s'avérer fructueux et déboucher
sur d'intéressantes
réalisations.
Toutefois, il est clair dans notre esprit que le recours au secteur
privé ne doit constituer
qu'un apport et non pas l'axe privilégié ou la béquille d'une stratégie
à long terme du
développement du réseau universitaire québécois. Plus encore, il n'est
pas souhaitable à
nos yeux que l'université fasse osmose, comme quelques-uns le
souhaitent ardemment,
avec les finalités, légitimes au demeurant, qui sont celles des
entrepreneurs. »
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BLANDINE