Il faut mettre au clair le fonctionnement d'une association �tudiante
combative parce qu'il semble que les ex�cutantEs ne le comprennent pas.
Je fais cette remarque suite � la lettre envoy�e par la responsable
g�n�rale de l'AGECVM sur la liste interne de l'ASS� et transf�rer �
monsieur Godbout via courriel. Ce geste n'est pas sans signification et
il va � l'encontre des mandats de l'association.
Vous retrouverez la lettre de V�ronique Dumont en annexe � ce courriel.
D'abord et en toutes circonstances, les ex�cutantEs doivent toujours se
r�f�rer aux d�cisions de l'assembl�e g�n�rale pour d�ployer un discours
politique coh�rent. En aucun cas il est possible de se conformer � une
d�cision ext�rieure, c'est-�-dire une d�cision d'une autre corporation
(direction du c�gep, syndicats des professeurs ou d'une instance
interm�diaire de l'association �tudiante) sans consulter v�ritablement
les membres. L'association est autonome; elle n'a pas � se laisser
manipuler par les autorit�s de l'�tablissement scolaire.
Par exemple lorsque la direction refuse de coop�rer pour la tenue d'un
�v�nement, la d�cision de l'assembl�e n'a pas � �tre mod�r�e ou
annul�e
par le Bureau ex�cutif. Celui-ci se doit de mettre en branle l'ex�cution
de ses mandats envers et contre tous, � moins que l'exercice contrari�
de part et d'autres l'emp�che d'�tre honn�te dans la d�marche �
suivre.
L'ex�cutif prend acte de la d�cision d'une instance ext�rieure dans la
mesure o� sa volont� ne change rien aux d�cisions adverses. Or,
l'ex�cutif ne peut pas se dissocier de mani�re formelle des actes qui
seront pos�s par les membres qui d�sirent appliquer les d�cisions de
l'assembl�e g�n�rale sous un pr�texte juridico-l�gale ou moraliste.
D'ailleurs, c'est le r�le des ex�cutantEs d'appliquer les mandats. Les
membres du Bureau ex�cutif ne peuvent tout simplement pas aller contre
la volont� exprim�e par ses membres; ils sont par d�faut dans
l'obligation de continuer � organiser l'�v�nement et � d�fendre les
positions adopt�es � la majorit�.
Voici ce qui n'aurait jamais du �tre dit afin de se conformer aux
mandats de l'assembl�e g�n�rale : � Les �ventuelLEs participantEs � une
occupation pour organiser un bed-in non approuv� le feront sous leur
propre responsabilit�. � En lisant le proc�s-verbal, il est �vident que
cette logique n'est pas celle de l'assembl�e, mais bel et bien celle du
Bureau ex�cutif. De la soumission politique, rien de plus.
Le fait que la responsable g�n�rale ait transf�r� le message � monsieur
Godbout confirme la manipulation dont a �t� victime l'ex�cutif dans
cette affaire. Cette situation nous rappelle les actions pos�es par
l'ancien ex�cutif de 2004, alors que ce dernier s'objectait � une
occupation d�ment vot�e par l'assembl�e g�n�rale en raison de la
pression exerc�e par la direction du c�gep, laquelle voulait impos�e ses
r�gles unilat�ralement.
Pour obtenir notre d�, il faut un ex�cutif cons�quent qui sait
construire un rapport de force en dehors des rencontres pu�riles entre
chefs �tudiants et autorit�s institutionnelles. L'ex�cutif n'a pas le
mandat d'�tre mou comme du plastique fondu dans la marmite de la soci�t�
autoritaire!
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