Mohamed Cherfi se fait refuser l'asile par les autorit�s am�ricaines
Ottawa et Qu�bec ont tout en main pour ramener Mohamed Cherfi ici
Montr�al et Qu�bec, le 22 octobre 2004 ? L?Immigration am�ricaine vient
aujourd'hui de refuser de reconna�tre le statut de r�fugi� � Mohamed Cherfi,
ce qui arrive � 95% des demandeurs dans le district de Buffalo. � Il existe
une seule solution pour �viter la d�portation imminente de Mohamed par les
�tats-Unis vers l'Alg�rie, o� sa vie est en danger, et elle est entre les
mains d'Ottawa et de Qu�bec �, d�clare Louise Boivin, conjointe de Mohamed
et une des porte-paroles du Comit� de solidarit�. � Ils ont le pouvoir de
traiter de toute urgence la demande de parrainage collectif de Mohamed afin
qu'il revienne ici et c'est ce que nous leur demandons �.
Le gouvernement f�d�ral et le gouvernement du Qu�bec ont tous deux le
pouvoir d'agir. Le Comit� de solidarit� attend un signe de leur part,
indiquant clairement cette volont� politique, dans les prochaines heures ou
en d�but de semaine prochaine � d�faut de quoi il faudra tirer la sonnette
d'alarme.
En vertu d'un programme d'immigration humanitaire pour des personnes
hors-Canada, cinq citoyen-es de Qu�bec ont d�pos� une demande afin de
parrainer collectivement Mohamed et de lui permettre d'obtenir un droit de
r�sidence au Canada. Cette solution exige toutefois que le dossier soit
trait� d'urgence, avant que les �tats-Unis ne le d�portent.
Madame Judy Sgro, ministre de la Citoyennet� et de l'Immigration, n'a
toujours pas r�pondu de fa�on satisfaisante � une lettre de la Ligue des
droits et libert�s du Qu�bec lui demandant de rencontrer rapidement le
Comit� de solidarit� avec Mohamed Cherfi et d'assurer un traitement
d'urgence de la demande de parrainage collectif. Cette lettre exprimant une
pr�occupation pour le respect du droit � l'int�grit� et � la s�curit� de
Mohamed, reconnu dans les conventions internationales auxquelles le Canada
adh�re, a �t� sign�e par des repr�sentant-es de plusieurs organismes : la
Ligue des droits et libert�s, Amnistie Internationale, la Coalition pour la
surveillance internationale des libert�s civiles, la Table de concertation
des organismes au service des personnes r�fugi�es et immigrantes, la CSQ, la
CSN, la FTQ, TCA-Qu�bec, CAW-TCA Canada et le Congr�s du travail du Canada
(qui regroupe 2,5 millions de syndiqu�-es � travers le Canada).
Le gouvernement du Qu�bec pourrait aussi traiter le dossier de parrainage
collectif imm�diatement sans attendre l'intervention des autorit�s
f�d�rales. Si Citoyennet� et Immigration Canada ne manifeste pas sa volont�
d'intervenir en d�but de semaine prochaine, le Comit� de solidarit� avec
Mohamed Cherfi demande au Qu�bec d'exercer ses comp�tences, reconnues dans
l'Accord Canada-Qu�bec, relatif � l'immigration, de 1991, et de traiter
d'urgence la demande de certificat de s�lection du Qu�bec de Mohamed.
Il reste � peine trois mois pour franchir les nombreuses �tapes de
traitement de ce dossier, compte tenu du temps que prend la proc�dure
d'appel aux �tats-Unis, � laquelle Mohamed n'a pas le choix de recourir, vu
le danger qu'il court. Pour traiter la demande, les autorit�s canadiennes
doivent d'abord r�aliser une entrevue, que nous leur demandons de tenir au
plus tard le 9 novembre. Il faudra une n�gociation avec l'Immigration
am�ricaine pour pouvoir effectuer cette entrevue � la prison. Il faut
ensuite �tudier le dossier et rendre la d�cision. En cas de refus du
f�d�ral, le Qu�bec peut encore statuer sur la demande, effectuer sa propre
entrevue et rendre une d�cision. Une autre �tape doit encore �tre franchie �
la suite d'une d�cision favorable d'Ottawa ou de Qu�bec, celle de l'enqu�te
judiciaire et de l'examen m�dical qui prennent encore un certain temps.
Voil� pourquoi il faut agir d�s maintenant.
Rappelons qu'� la situation d'urgence s'ajoute la situation de d�tresse de
Mohamed Cherfi qui, apr�s la violation du sanctuaire o� il avait trouv�
refuge, � l'�glise unie St-Pierre de Qu�bec, a �t� arr�t� et d�port� aux
�tats-Unis o� il cumule pr�s de 8 mois d'emprisonnement. Ce n'est pourtant
ni un criminel ni un dangereux terroriste mais une personne en besoin de
protection. Vivre au quotidien, en prison, l'angoisse d'une possible
d�portation vers un pays o� l?on risque de subir la torture ou d'�tre
assassin� est extr�mement souffrant pour tout �tre humain. Ces risques en
Alg�rie sont confirm�s par la F�d�ration internationale des ligues des
droits de l'homme (FIDH) et par Amnistie Internationale, section canadienne
francophone : � Le fait qu?il ait �t� porte-parole du Comit� d?action des
sans-statut pendant deux ans au Qu�bec et qu?il ait exprim� publiquement des
positions critiques � l?�gard du r�gime alg�rien accro�t les risques qu?il
soit emprisonn� ou tortur� s?il est d�port� en Alg�rie (communiqu�, 17 mars
2004).
Plus de 250 organisations et personnalit�s ont ajout� leurs voix � des
milliers de personnes (p�titions, lettres, cartes postales et
manifestations) pour appuyer le Comit� de solidarit� avec Mohamed Cherfi
dans sa demande d?une solution afin que celui-ci puisse b�n�ficier d?un
droit de r�sidence au Canada.
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Pour information :
Comit� de solidarit� avec Mohamed Cherfi : (418) 262-0144
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Ce message vous a �t� envoy� par le Comit� de solidarit� avec Mohamed
Cherfi.
Tel.: (418) 262-0144
Courriel: solimo2004(a)yahoo.fr
http://www.mohamedcherfi.org
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