Et à toutes les personnes qui ne trouvent pas ça si pire, 4 fumigènes pour bloquer la ville pendant une demi-journée et entraîner des pertes de plusieurs millions, lâchez-vous lousse. Écrivez des lettres, des posts Fb, whatever. Défaites les argumentaires réactionnaires (pour certain-es).

Parce que là ya du monde accusé, peut-être à tort, qui mérite de ne plus faire partie de discussion sur le degré «terroriste» de leur geste (hypothétique) entre camarades de lutte. Toute personne ayant participé à cette action ne l'a pas fait de manière égoïste. Vous le savez.

Ce que je trouve parallèlement dégueulasse aux perquisitions et délations d'«amis», c'est la dissociation soudaine dans les rangs de ceux et celles qui en ont organisé en titi des actions de perturbation, des manifs solides et des blocages «empêchant du monde d'avoir accès à leur lieu de travail». Moi, avoir pris ces risques et voir du monde qui écrit des articles presqu'à tous les jours vantant les perturbations économiques «symboliques» revirer leur chemise de bord lorsqu'il y a perturbation économique «concrète» me mettrait en colère. La solidarité de ces gens-là, je l'aurais profond.

Aussi, en attendant, paranoïons au strict minimum. La sécurité, c'est toujours important. MAIS CONTINUONS ENCORE PLUS FORT. Cela n'aura pas été vain.

Jusqu'à la victoire pour toujours!



Jean-Sébastien

AFESPED



Le 11 mai 2012 11:08, Marianne Breton Fontaine <m.breton.fontaine@gmail.com> a écrit :
Merci Anne-Marie!
Je ne suis que trop en accord avec cette mise en garde. Peu importe nos différents à l'intérieur du mouvement, gardons nos débat à l'intérieur justement. Les journaux ne sont pas des arbitres aux conflits étudiants, ni un endroit pour régler des comptes. Restons solidaires! L'article mentionne que des «amis» ont identifier les «suspects» sur les photographies. J'espère que ces «amis» ne sont pas des militant-e-s qui pensaient bien faire. Jouer à la police n'apportera jamais rien de bon au mouvement.

Marianne


Le 11 mai 2012 10:00, Anne-Marie Provost <exocortex@gmail.com> a écrit :

Salut,

ce matin j'ai lu sur Cyberpresse un article de la Presse qui détaille la vie de 3 personnes de l'UQAM qui seraient associées à l'action des fumigènes dans le métro.

Je voudrais en ce sens amener quelques réflexions sur notre rapport aux journalistes. Les journalistes ont en effet souvent des banques de contact à qui ils font des coups de téléphones pour avoir de l'information sur des enjeux ou des situations.

Je suis moi-même une personne qui donne des informations sur ce qu'il se passe à la CLASSE de temps en temps à un ou deux contacts à la Presse et qui les aide parfois à parler au bon monde. Mais avec un article dégueux comme j'ai lu ce matin, ils vont arrête de m'avoir comme "source" pendant un petit bout. J'invite d'ailleurs tout le monde à faire de même et de refuser de leur répondre.

Je suis loin d'être la plus grande fan de Force étudiante critique et beaucoup ici le savent, mais nommer comme ça des gens dans un article, se foutre des impacts sur leur vie (criss quand c'est rendu que le journaliste demande à la job d'une des personne de commenter sur les fumigènes et les actions "potentielles" de son employée sur ça), et surtout même pas attendre de confirmation d'accusations, et tout ça dans le but vendre de la copie en aillant des "informations privilégiées", ça me met profondément en tabarnak.

On peut être d'accord ou non avec une action. Moi je ne suis pas d'accord avec les fumigènes mais y a une marge entre pas être d'accord et faire de la délation aux médias. Dans l'article, on mentionne une "source" qui commente la personnalité d'une des personnes qui auraient fait le coup des fumigènes. Ça me sidère. Pour certaine personne ça peut être le fun de savoir des choses que le journaliste ne sait pas quand il t'appelle, mais je vous invite fortement à ne pas tomber dans ce pattern. Je trouve ça vraiment, mais vraiment douteux comme pratique, de commenter la vie de gens potentiellement accusés dans les médias.

Donc voilà, je vous invite à y réfléchir avant de parler aux journalistes et couler du monde du mouvement de grève. On peut avoir des désaccords politiques mais je trouve ça scandaleux quand du monde se mettent du bord des flics en coulant des info sur leurs camarades et en commentant leur vie. Je sais que les journalistes peuvent parfois être insistant mais vous pouvez toujours refuser de leur parler et c'est votre droit le plus fondamental. Je fais donc un appel à la vigilance.

Donc voilà, c'est ce que j'avais à dire.

Anne-Marie Provost

Voici l'article en question : http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201205/10/01-4524218-fumigenes-des-etudiants-dans-le-collimateur.php
__________________________________________Liste asse-support.

Liste de discution de l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)

support@listes.asse-solidarite.qc.ca


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