Vigile, lundi 27 mai, midi, Palais de Justice, sur Notre-Dame
Vous vous rappelez des
arrestations arbitraires, des charges absurdes et des conditions débiles
imposées aux arrêté-es de la Maison de la grève ? Et bien, ils et elles
passent devant la cours lundi prochain le 27 juin. Que vous les
connaissiez ou pas, on s'en fiche. L’héritage que laisse la répression
de la dernière année n’est pas banal. Derrière les milliers
d’accusations criminelles et pénales, on connaît maintenant presque tous
et toutes au moins une personne qui aura à se démerder avec des
procédures judiciaires, punie pour s’être battue contre son appauvrissement et celui des autres.
Ça fait déjà quelques semaines qu'avec les comités de soutien aux
arrêté-es nous appelons à s'organiser sur les campus et dans les
quartiers, avec le concours des assemblées populaires autonomes pour
réclamer le retrait de l’ensemble des chefs d’accusation, sentences,
amendes et conditions de libération liés aux mouvements en lutte contre
l’oppression, la répression et l’austérité.