Bonjour,
Nous vous transférons cette invitation pour un événement ayant lieu à
Montréal ce samedi.
Merci,
L'AFESH-UQAM
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La présente est pour vous informer de la tenue d'une manifestation de bruit.
Ce samedi 28 avril, 14H
Rendez-vous : coin Lajeunesse et Henri-Bourassa E., métro Henri-Bourassa
Cette manifestation se veut contre la répression politique et policière
depuis le début de la grève, ainsi qu'un appel à la solidarité pour les
camarades détenu-es en cage.
Depuis plus de 12 semaines un mouvement social perturbe la paix sociale
nécessaire à la routine
capitaliste. Plus de 170 000 personnes ont déclaré la grève générale
illimité. La grève étudiante dévient une grève sociale. Les actions de
perturbations ainsi que les manifestations se multiplient
de jour en jour. Ce qui mène aux arrestations, au fichage, aux tickets,
et maintenant, à l'emprisonnement. CertainEs camarades sont présentement
en prison à cause du ciblage politique.
Dans ce système capitaliste, on hausse les frais de scolarité et coupe
dans les services sociaux pour maintenir la richesse du patronat pendant
qu'en parallèle, des nouvelles mesures de sécurités sont mises en place,
des millions serviront à la construction et à l'expansion de plus d'une
trentaine de prisons. Ce système nous est imposé de force. La police, la
justice, et les prisons soutiennent l'ordre sociale au service de la
domination et non pour notre protection. Ce sont eux et elles qui
lancent des lacrymos et des balles de plastique à la seconde ou une
manifestation échappe leur contrôle, qui soutiennent les patrons à
chaque grève, qui s'interposent entre les affaméEs et les tablettes
d'épiceries pleines à craquer de bouffe, entre les sans-abris et les
édifices innocupés ou entre les immigrantEs et leurs familles. Leur
violence n'est pas un accident mais une routine.
Les bourreaux de ce système utilisent l'intimidation et l'isolement afin
d'éloigner tout obstacle de résistance. La liberté est entre les mains
d'une judiciarisation qui zigzag entre les cautions, les conditions, les
charges criminelles et l'incarcération. Passant d'une personne à
l'autre, de dossiers en dossiers, l'encadrement étatique se dresse peu à
peu sur la tête de plusieurs camarades.
Nous devons briser les murs de l'isolement. Abattre les prisons qui sont
encore une fois un autre moyen que l'État ait trouvé afin de nous asservir
à son contrôle social.
Fuck les Prisons,
Vive la Grève !
Rendez-vous Samedi le 28 avril à 14h au métro Henri-Bourassa (coin
Lajeunesse et Henri-Bourassa E)
Apportez du bruit!
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Noise Demonstration
This Saturday, April 28, 2pm
Meet at the corner of Lajeunesse and Henri-Bourassa East, Henri-Bourassa
metro
This is a demonstration against the repression that has been happening
since the start of the strike, as well as in solidarity with comrades
who have been arrested and/or imprisoned.
For over twelve weeks now, the social peace necessary for capitalism to
function has been disrupted by a social movement. Over 170 000 people
have declared an unlimited general strike. The student strike is turning
into a social general strike. Every day, there are more and more
disruptive actions and demonstrations. There have also been arrests,
profiling, tickets, and now, imprisonment. Certain comrades are
currently in jail due to political profiling.
At the same time as the state raises tuition and slashes social services
in order to maintain profits for the elite, it is also putting in place
new security measures and spending millions on the construction and
expansion of over thirty prisons; this is capitalism in all its glory.
This system has been imposed on us by force. The police, the courts, and
the prisons aren't there to protect us; they exist to enforce a system
of domination. They are the ones who throw tear gas and plastic bullets
the instant a demonstration escapes their control and who support the
bosses during every strike. They are the ones who put themselves between
the hungry and the supermarket shelves teeming with food, the homeless
and vacant buildings, between immigrants and their families. Their
violence is not accidental; it is essential to their existence.
The executioners of this system use intimidation and isolation to try to
discourage any form of resistance. Freedom is held captive in the hands
of a judiciary which zigzags between bail, restrictive conditions,
criminal charges, and imprisonment. Moving from one person to the next,
from file to file, the axe of the state has been falling on the heads of
more and more comrades.
Let's break the isolation of the prison walls. Shut down the prisons
that are yet another method that the state uses to try to subject us to
its control.
Fuck the prisons!
Long live the strike!
Meet this Saturday, April 28, at 2 pm at Henri-Bourassa metro (corner
Lajeunesse and Henri-Bourassa East)
Bring the noise!