Pour celles et ceux qui ont manqué l'intervention dans l'atelier du dimanche matin. 
Voici le texte lus par des femmes du camps de formation ;

"Nous, femmes du camps de formation, nous ressentons le besoin d’interrompre ce qui a cours en ce moment pour adresser une problématique récurrente de chaque camps de de formation.

 

La difficulté d’exprimer ces dynamiques que nous tentons de renverser aujourd’hui par cette intervention est inscrite au cœur notre socialisation. Aujourd’hui nous sommes assez nombreuses pour vous challenger mais combien de femmes restent silencieuses autour de vous parce qu’elles sont seules. 

 

Hier, des propos racistes, sexistes, transphobes, discriminatoires, haineux et tout simplement violents ont été proférédans des ateliers, des couloirs et des dortoirs. Nous refusons que cela reste dans l’impunité ! 

 

Le point a été soulevé a plusieurs reprises que les hommes prennent énormément de place que ce soit au niveau de la prise de parole, en coupant la parole des femmes, en dialoguant entre hommes, en utilisant leurs capacités vocales pour enterrer les interventions de femmes ou encore se sentent obligé de se réapproprier dans leurs mots le discours de nombreuses femmes. C’est du langage de domination, ce que nous dénoncions dans l’atelier d’hier. 

 

La présence d’hommes problématiques dans des ateliers donner par des conférencières rend non seulement l’ensemble des femmes dans la salle incomfortable mais également vient miner la légitimiter et la crédibiliterdes femmes qui donnent  ces ateliers. Nous refusons de le supporter plus longtemps!

 

Pour vous, il s’agit d’un débat théorique mais pour nous, se sont des réalités concrètes que nous vivons tous les jours.

 

Nous sommes dans nos structures ou nous nous attendons minimalement a ne plus devoir nous justifier constamment sur des attitudes qui n’ont pas lieu d’être.

 

 

Nous ne sommes pas entièrement responsable de votre éducation. Cela mine nos énergies et constitue un lourds poids psychologique a porter. 

 

Ëtre allié c’est aussi se remettre en question, constamment, et briser le silence et la solidarité des boy’s clubs.

Ëtre allié c’est pas juste en théorie et en parole c’est surtout en actes.

Ëtre allié ce n’est pas faire reposer le poids de votre éducation féministe entièrement sur les épaules des femmes qui vous entourent.

 

Nous crions déjà, que faut-il faire pour etreentendu par vous qui etes sensé etre nos camarades. Nous revendiquons la légitimiterde pouvoir exclure des hommes problématiques de nos milieux.

 

Vous pensez peut-être que vos intentions sont bonnes mais on s’en criss, des bonnes intentions ne justifient pas des oppressions.

 

Aux femmes de la salle, levez-vous.

Aux hommes de la salle, regardez vos camarades 

 

Quand vous manquez de respect èa l’une d’entre nous, vous nous manquez de respect a toutes. Il s’agit d’une atteinte a notre sécurité."


Merci à celles qui se sont jointe à la rédaction de se texte et à sa lecture ainsi qu'a celles présente. 


Jasmine léger et Émilie gagné 



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