Bonjour à tous et à toutes,
J'aimerais clarifier quelques questions.
Premièrement, il est important de dissocier l'appel à la grève (adopté en congrès sans opposition) à notre décision de participer ou non au Sommet. Il est tout à fait logique de voter une journée de grève pour permettre à un maximum de personnes d'assister à la manifestation nationale, à l'extérieur de toute réflexion sur notre rapport de force. Rappelons que même les fédérations, en 2010, avait organisé un rassemblement parallèle à la rencontre des partenaires en éducation de 2010, à laquelle elles participaient. Il s'agit ici d'appuyer les revendications de l'ASSÉ - peut importe si l'ASSÉ est à la table ou non. Le sommet se tient dans un mois: il y aura d'autres assemblées générales de grève que les 4 prévues pour l'instant.
Ensuite, les rapports produits à la fin de chaque rencontre thématique sont écrits par la délégation de l'ASSÉ immédiatement après la rencontre. Lors des trois rencontres qui ont déjà eu lieu, seul une membre de l'exécutif, Blandine, faisait partie de cette délégation, qui autrement était composée selon des critères géographiques. Par exemple, la dernière délégation incluait deux militant-e-s de la région de Sherbrooke. Il ne s'agit donc pas d'un éditorial de l'exécutif, mais plutôt une série d'impressions honnêtes des gens qui y ont participé.
Le Conseil de Coordination d'hier s'est penché sur la perception que l'exécutif est en train de faire passer son plan d'action. Je dois dire qu'il y a bel et bien eu perte de contrôle du message. Quand nous avons soumis notre proposition et texte de réflexion l'accompagnant, c'était pour contribuer à un débat interne, non pour que cette proposition soit relayée un peu partout comme proposition officielle.L'article de Philippe Tesceira-Lessard, paru récemment, est un exemple classique de perte de contrôle du message. Quand nous avons voulu corriger le tir, il n'a jamais répondu à nos appels. La lettre ouverte publiée en ligne était une façon de mettre les points sur les i et étayer notre critique du Sommet, tout en - et j'espère que c'était clair - laissant la porte ouverte à notre participation.
Pour le reste, le Congrès s'en vient, et au vu des positions adoptées par d'autres associations étudiantes, il y aura débat. Je ne crois pas que la référence de Jeanne au texte d'Alain visait à l'étouffer. Nous aurons beaucoup de travail à faire, que l'on reste au Sommet ou pas!
En solidarité,
Jérémie