Rencontre des partenaires sur l'avenir des universités : l'ASSÉ refuse de participer à cette consultation bidon!

MONTRÉAL, le 4 nov. /CNW Telbec/ - L'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) s'insurge contre la tenue de la Rencontre des partenaires universitaires annoncée aujourd'hui par la ministre de l'Éducation. Du même souffle, elle confirme qu'elle boycottera la rencontre et qu'elle appelera à une mobilisation d'envergure ayant pour but de perturber, voire d'empêcher son déroulement. « Aujourd'hui, la ministre a elle-même dit que la rencontre ne ferait que fixer les modalités de la hausse des frais. Pourquoi participer à une consultation dont les conclusions sont déjà écrites? » déclare Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de l'ASSÉ.

« D'un côté, elle prétend que la journée est un exercice d'écoute et de l'autre elle oriente idéologiquement les discussions en donnant comme thème l'augmentation des frais de scolarité et l'accélération de la privatisation de nos universités. Est-ce que la ministre rit de nous? » déclare M. Nadeau-Dubois. « Il n'y aura jamais de consensus avec les étudiants et les étudiantes sur l'arrimage des universités au marché et la hausse des frais de scolarité. » poursuit M. Nadeau-Dubois.

L'ASSÉ a appelé à une manifestation monstre lors de la fameuse rencontre et invite l'ensemble du milieu de l'éducation à se joindre à elle afin de refuser de sanctionner une nouvelle hausse des frais de scolarité et l'augmentation du rôle du privé dans nos universités. L'association a d'ailleurs appelé à la tenue d'une journée nationale de grève pour l'occasion. « Ce n'est pas parce qu'on ne participera pas à la rencontre qu'on ne se fera pas entendre. Au contraire, nous serons des miliers dans la rue avec un message clair pour le gouvernement libéral : l'éducation doit être publique, gratuite et de qualité! » conclut M. Nadeau-Dubois.

Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d'enseignement supérieur confondus, l'ASSÉ regroupe actuellement plus de 40 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour l'accessibilité à un système d'éducation gratuit, public et de qualité.


Philippe Ethier