Pas de paix dans les rues avec la police dans la rue!
Manifestation en guise de réponse aux meurtres policiers du 7 juin.

Carré Berri 21h00
Mercredi 8 juin 2011

Le mardi 7 juin, le SPVM tira sur un homme regardant dans des déchets
lors de l'heure de pointe ce qui résulta de la mort en cet homme et d'un
passant.

Ces cinq derniers mois, la police de la région de Montréal a tiré sur
sept personnes causant des blessures graves ou la mort. Comme
d'habitude, la police ne diffuse rien de plus qu'un bref résumé des
événements relié à toute fusillade.

La violence policière n'est pas un accident - c'est le train-train
habituel. Depuis 1987, le SPVM a tué 47 personnes, et la police continue
de battre, d'arrêter, de blesser et de harceler des personnes tous les
jours. Des histoires de brutalité et d'impunité policière sont partout,
et non seulement le résultat de quelques mauvais individus. Nous avons
remarqué à maintes reprises que la police ne rend pas nos vies ni nos
rues plus sécuritaires. Les policiers et policières sont payéEs et
entrainéEs pour être brutaux et brutales lors de la protection de la
propriété, des riches et du train-train habituel du capital et du
profit. Le problème n'est pas que certainEs policierÈREs tuent. Le
problème c'est la police et c'est pourquoi nous combattons pour les
enlever le plus possible de nos vies.

La fusillade d'hier ne peut être examinée sans prendre en compte le
contexte des mesures d'austérité et de contrôle social, de la
construction de nouvelles prisons, des lois plus sévères et de
l'intensification des technologies de surveillance. La prolifération des
ces mesures de répression et de contrôle social nécessite une réponse.
Maintes fois, la police et l'État nous démontrent qu'ils ne nous
prendrons sérieusement que lorsque nous amenons notre rage dans les
rues, comme les gens l'ont fait après le meurtre de Freddy Villanueva à
Montréal-Nord en 2008, et en réponse aux meurtres policiers sur la côte
Ouest des États-Unis. Voici peut-être quelque-unes des plus vives
réactions contre la police et le monde qu'elle défend, mais on n'a pas
besoin - et on ne devrait pas avoir besoin - d'un meurtre policier pour
contre-attaquer.

Jusqu'à ce qu'il n'y aura plus de police patrouillant les rues, arrêtant
les personnes que nous aimons, et nous harcelant constamment, nous
combattrons la police, leurs cages et le monde de domination qu'elle
cherche à protéger.

On n'oublie pas, on ne pardonne pas.