Bonjour.
Lettre de remerciement au
comité femmes de l’ASSÉ pour sa participation à la lutte à l’homophobie et au
sexisme
Montréal, 31 janvier
2012 - En 2009, l’ASSÉ votait une position contre l’homophobie. En 2010,
afin d’actualiser cette position, le congrès adoptait des propositions visant à
ce que l’ASSÉ travaille avec des groupes externes sur une brochure et une
tournée afin d’outiller les militantes et militants au niveau local. Dès
son départ en 2011, le Plan Q a adopté une position féministe et queer, centrant
ses interventions sur la lutte au sexisme pour lutter efficacement contre les
différentes formes d’homophobie.
Très rapidement, la tâche de mettre en place une telle tournée à été reléguée
aux groupes externes (la CJMLH, PolitiQ – queers solidaires et la galerie
féministe la Centrale Powerhouse) et au comité femmes de l’ASSÉ.
Le comité femmes a joué un rôle essentiel, en nous aidant à valider le contenu
du zine, en nous invitant à son camp de formation et ses journées de
réflexions, en nous laissant un espace dans l’ultimatum, en faisant circuler
l’information concernant le projet sur la liste de l’ASSÉ, en nous mettant en
contact avec les différentes militantes et militants au niveau local.
Ce coup de pouce a permis au Plan Q de publiciser une liste d’ateliers,
allant du féminisme 101-102 ou 103 à la création de collectifs locaux, de la
post-pornographie aux relations de pouvoirs dans les relations amoureuses et le
mouvement étudiant. C’est sans compter le zine qui visait à apporter
références et réflexions là où l’institution ne permet pas toujours à celles-ci
de se rendre. Ce besoin avait pourtant été exprimé lors de la «
Convergence Queer des Cégep et des Universités », une activité de réseautage
tenue lors de la Radical Queer Semaine en mars 2011. Les groupes LGBT se
font déjà rares dans les cégeps et universités. Ceux-ci ne passent généralement pas par leur association
étudiante locale et donc encore moins par l’ASSÉ. Serait-ce parce que l'ASSÉ
n'affiche ses positions féministes que lorsque cela fait son affaire?
Nous pensons qu'il est urgent de développer de nouveaux canaux pour aller
rejoindre les étudiant-e-s marginalisées par notre société sexiste, homophobe
et raciste, discuter avec elles des enjeux affectant leur quotidien
d’étudiantEs et les rallier à nos actions. Dans un contexte où le
mouvement cherche à être plus inclusif, il nous semble important de reconnaître
la force du comité femmes à nous avoir permis de participer au mouvement d’une
autre façon que par le biais des structures officielles, lourdes, codées et
difficiles d’accès aux groupes minoritaires. La langue macho continue son
désastre et nous en sommes les premières victimes. Si personne n'est là pour
arrêter cette dernière, la grève sera sexuellement très insatisfaisante.
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Considérant que plusieurs associations « ressentent des besoins de formation au niveau du féminisme », il nous parait pertinent de souligner les outils à la disposition de l’ASSÉ, cette dernière ayant défrayé le 250$ couvrant la première impression. Le comité femmes a ainsi permis la réalisation des mandats donnés en congrès tout en soutenant des groupes d’étudiantEs généralement invisibiliséEs dans le mouvement étudiant, tel que cherche à le faire le Comité luttes sociales.
Pour avoir accès au matériel développé ainsi qu’à la liste des ateliers
disponibles : https://sites.google.com/site/sexualitesetudiantes/
Bruno
Laprade, membre de l’AFEA et du Plan Q
Miguel Gosselin, membre de l’AFESH et du Plan Q
Julie Chateauvert, membre de l’AFEA et du Plan Q
Guillaume Cyr, membre du Grévisse et du Plan Q
Valérie Simon, membre du Plan Q
Michael Chacha Enriquez, membre de l’AFESH
Marie-Claude G. Olivier, membre de l’AFEA
Nathan Boumendil, membre de l’AFESPED
Pascale Brunut, membre de l’AFEA, du P!nk Bloc et tricotteuse sociale
Julien Simard, membre de l'AECSAUM
Marie-Ève Blais, militante féministe