Bonjour camarades,


Lors du dernier congrès, l’AFESH-UQAM a déposé un avis de motion. Cet avis de motion concernait le féminisme, autant dans les positions, que les pratiques et les revendications, au sein de l’ASSÉ. De plus, elle visait directement les associations étudiantes soit n’ayant pas été présente lors du congrès, n’ayant pas prise la parole, n’ayant pas tout dit ou tout simplement « n’ayant pas des revendications, positions et/ou des pratiques "suffisamment" féministes pour répondre au septième principe ». Les associations étudiantes locales étant visées, devait rendre un bilan, par le biais d’assé-support, de leurs revendications, positions et pratique féministe, et tout cela avant le congrès annuel, où sera traité ledit avis de motion. Suite à cet avis de motion, la SOGEECOM à fait une proposition pour que toutes les associations étudiantes produisent un bilan de leurs revendications, positions et pratiques féministe, et le transmettent par l’entremise d’assé-support à tou.te.s les membres. Voilà donc ce que l’AESPEP a fait. Nous avons produit le bilan de nos revendications, positions et pratiques féministe. 


Cependant, nous tenons à rappeler que le féminisme est pluriel. Et qu’en ce sens, elle est ouverte et elle accepte toutes les formes de féminisme en rappelant la diversité des tactiques pour atteindre nos fins. Que de juger du féminisme des autres associations étudiantes, revient à reproduire le schème patriarcal de la société. De plus, si les associations sont dans l’ASSÉ présentement, c’est parce qu’elle avait déjà des revendications, des positions et des pratiques féministes, ou qu’elles sont en voie d’en obtenir. Rappelons-nous que cela prend DES années et des années de lutte pour changer une culture, des valeurs, des mœurs, des normes et des traditions. Et, que par souci de souveraineté locale, et autre valeur progressiste, qui semble être importante pour les membres de l’ASSÉ, les associations étudiantes locales ont le droit à l’autogestion et l’autodétermination, sans l’implication d’associations plus influente ou plus avancée dans leur réalisation féministe.


En ce sens, l’AESPEP a produit son bilan, dans une vision positive. C’est-a-dire d’encourager les initiatives locales des associations à prendre des positions et à avoir des pratiques et revendications féministe, tout en respectant leur souveraineté locale et ainsi, de respecter leur réalité et leur lutte. L’AESPEP envoie son bilan, pour aider les associations et possiblement leur donner des idées de positions, pratiques et revendications féministes.


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Le Conseil exécutif,
Association Étudiante de Science Politique et Philosophie