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From: News Wire <montrealnewswire@gmail.com>
COMMUNIQUÉ DE PRESSE

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

 

Le nouveau gouvernement fait sa rentrée, plusieurs centaines d’enfants la manquent

 

Le Collectif Éducation sans frontières fait connaitre ses revendications en matière du droit à l’éducation gratuite pour toutes et tous

 

As a new Quebec government gets ready to take power, hundreds of school-age kids are still not able to go to school

 

The Collectif Éducation sans frontières of Montreal urgently demands that all children have access to public school

[English below]


CONTACTS :

- Linda Guerry, Collectif éducation sans frontières  514-553-6872

- Judith Rouan, Collectif éducation sans frontières514-448-9131 / 514-279-1286

- courriel : solidaritesansfrontieres@gmail.com

- web : www.solidaritesansfrontieres.org

 

Montréal, 17 septembre 2012 — Le Collectif Éducation sans frontières (CESF) exige que le nouveau gouvernement en place légifère en matière d’accès à l’éducation gratuite pour toutes et tous, peu importe leur statut migratoire ou le statut migratoire de leur(s) parent(s). Il demande à tous les partis politiques - PQ, PLQ, CAQ et QS - de s’entendre sur le fait que tous les enfants méritent et doivent aller à l’école sans distinction.

 

Le CESF travaille avec des migrant-e-s confrontés au problème du non-accès à l’éducation. Le nombre de personnes touchées par cette réalité reste difficile à fixer. Le CESF estime à, au moins, plusieurs centaines le nombre d’enfants nés ailleurs et sans statut légal (résident permanent, citoyen canadien ou tout autre statut) ou bien enfants de demandeurs d’asile refusés ou en instance d’expulsion n’ayant pas accès aux écoles comme les autres au Québec. Il a envoyé des lettres restées à chaque commissaire des cinq commissions scolaires de Montréal et à tous les partis politiques.

 

« Nous craignons que ces enfants soient les grands oubliés de la rentrée et de cette campagne électorale. Or il est encore temps de sauver leur année scolaire », soutient Linda Guerry, chercheure à l’UQAM et mère d’un petit garçon, engagée au CESF. « Dans une société qui se veut égalitaire et solidaire, toute personne, peu importe son statut migratoire, devrait avoir le droit à une éducation gratuite et ceci à tous les niveaux, de la garderie à l’université, comme c’est le cas dans de nombreux pays, par exemple en Europe où la quasi-gratuité de l’éducation est la norme », ajoute-t-elle.

 

« L’accès à l’éducation sans discrimination est consacré dans de nombreux instruments internationaux de protection des droits humains dont le Canada est signataire, rappelle Judith Rouan, organisatrice communautaire et mère de trois enfants scolarisés à la commission scolaire de Montréal, elle aussi engagée au CESF. De nombreux pays dans le monde ont des lois et des mécanismes qui protègent le droit à l’éducation des personnes sans statut d’immigration. Dans certains pays d’Europe, aucun document n’est requis pour l’inscription à l’école. Aux États-Unis, les écoles ne peuvent pas refuser l’admission d’un enfant en raison de son statut migratoire. »

 

Le climat de suspicion et de répression à l’égard des immigrant-e-s sans statut ainsi que les difficultés administratives sont autant d’obstacles pour l’inscription des enfants à l’école. L’absence de dispositions claires au sujet de l’accès à l’éducation de ces enfants entraîne des situations discriminatoires scandaleuses tributaires du pouvoir discrétionnaire des institutions d’enseignement. De jeunes adultes sont également concernés et l’accès aux formations professionnelles, collégiales ou universitaires pour les personnes sans-statut est aussi semé d’embûches.

 

« Comment ne pas être indigné par la situation québécoise où une résidence légale est exigée pour l’accès à l’école gratuite et où des écoles acceptent des enfants sans statut à la condition qu’ils payent des frais de scolarité de 5000 à 6000 $ ? », demande Judith Rouan.

 

Le CESF est un collectif issu de la campagne « Cité sans frontières », initiée par Solidarité sans frontières et visant à faire de la région montréalaise un espace où les immigrant-e-s sans statut puissent avoir accès aux services essentiels — tels que les hôpitaux, les cliniques, les écoles et les banques alimentaires. Plusieurs organismes et associations reconnaissent les revendications de CESF et soutiennent sa déclaration collective, dont la Ligue des droits et libertés ainsi que l’Association pour une solidarité syndicale étudiante.

 

CONTACTS :

- Linda Guerry, Collectif éducation sans frontières  514-553-6872

- Judith Rouan, Collectif éducation sans frontières514-448-9131 / 514-279-1286

- courriel : solidaritesansfrontieres@gmail.com

- web : www.solidaritesansfrontieres.org



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Attention News Editors

For immediate release

 

As a new Quebec government gets ready to take power, hundreds of school-age kids are still not able to go to school

 

The Collectif Éducation sans frontières of Montreal urgently demands that all children have access to public school

 

CONTACTS:

- Linda Guerry, Collectif éducation sans frontières: 514-553-6872

- Judith Rouan, Collectif éducation sans frontières: 514-448-9131 / 514-279-1286

- e-mail: solidaritesansfrontieres@gmail.com

- web: www.solidarityacrossborders.org

 

Montreal, September 17, 2012 -- The Collectif Éducation sans frontières (CESF) urgently demands that the new Quebec government legislate access to free education for everyone, regardless of their immigration status, or the status of their parents. The CESF calls on all political parties – PQ, PLQ, CAQ & QS – to agree that all children deserve access to school, without discrimination.

 

The CESF works with migrants faced with the problem of non-access to education. The exact numbers of people affected by this reality is difficult to determine. The CESF estimates at least several hundred children - born elsewhere and without legal status (permanent resident, Canadian citizen or other status) or children of failed asylum seekers awaiting deportation - who have no access to schools in Quebec. The CESF has sent letters to each commissioner of the five Montreal-area school boards, as well as all political parties, about this reality.

 

"These children are the forgotten ones of the return to classes and the election campaign. But there is still time to save their school year," says Linda Guerry, a mother of a young son and a researcher at UQAM who is involved with the CESF.

 

She adds, "In a society that claims to be egalitarian and inclusive, any person, regardless of their immigration status, should have the right to free education and this at all levels, from kindergarten to university, as is the case in many countries, for example in Europe, where almost-free education is the norm."

 

"Access to education without discrimination is enshrined in numerous international human rights accords to which Canada is a signatory,” says Judith Rouan, a community organizer involved with CESF who is the mother of three children enrolled with the Commission scolaire de Montréal.

 

She adds, “Many countries in the world have laws and mechanisms that protect the right to education for people without immigration status. In some European countries, there are no documents required for enrollment. In the United States, schools cannot refuse admission to a child because of his immigration status.”

 

The administrative and climate of suspicion against non-status immigrants are serious obstacles to the enrollment of children in school. The absence of clear guidelines on access to education for these children creates discriminatory situations. Young adults are also affected, and access to vocational training, college or university for non-status people is fraught with pitfalls.

 

"How can one not be outraged by the situation in Quebec, where legal residence is required for access to free education and where schools accept children without status provided they pay tuition fees from $5000 to $6000 ?" asks Judith Rouan.

 

The Collectif Éducation sans frontières (CESF) brings together community organizers that are part of the “Solidarity City” campaign initiated by Solidarity Across Borders, and aims to assure access to basic services such as hospitals, clinics, schools and food banks to all non-status migrants. Several organizations support the demands of the CESF, including la Ligue des droits et libertés as well as the Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ).

 

CONTACTS:

- Linda Guerry, Collectif éducation sans frontières: 514-553-6872

- Judith Rouan, Collectif éducation sans frontières: 514-448-9131 / 514-279-1286

- e-mail: solidaritesansfrontieres@gmail.com

- web: www.solidarityacrossborders.org

 


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