CONSIDÉRANT que la dérive néolibérale est un bon sujet de discussion.
CONSIDÉRANT que Line Beauchamp a exclu elle-même le mouvement étudiant de sa table de négociation.
CONSIDÉRANT la mauvaise foi du gouvernement.
ATTENDU l’incapacité du gouvernement d’assurer ses fonctions.
ATTENDU que Line Beauchamp n’est pas une interlocutrice crédible.


QUE la CLASSE ouvre elle-même une table de négociation.
QU’elle y invite la FECQ, la FEUQ et la TaCEQ.
QU’elle y invite le gouvernement à condition que celui-ci dénonce son propre recours à la violence, dont la violence policière et à l’intimidation, qu’il s’excuse et qu’il se dote d’un mandat ministériel pour discuter de la hausse des frais de scolarité.
QUE la rencontre ne se fasse pas à huis-clos.
QUE les perturbations économiques et sociales se poursuivent pour la durée de cette table, autrement dit sans trêve.
QUE la ministre revienne sur son appel à franchir les lignes de piquetage et qu’elle n’appelle plus les administrations d’établissements scolaires à forcer la reprise des cours.
QU’en cas de refus, la CLASSE demande la démission de Line Beauchamp.
QUE la CLASSE exige de la ministre qu’elle réponde dans un délai de 48h après l’annonce publique de la proposition de table de négociations après quoi l’offre ne tiendrait plus.



QUE la CLASSE organise une conférence de presse afin de présenter un plan de sortie de crise combinant nos propositions sur le malfinancement et les alternatives fiscales.
QUE ce plan de sortie de crise comporte divers scénarios :
1) L’obtention de la gratuité scolaire échelonnée sur 5 ans
2) Le gel au retour aux frais de 2007
3) Le gel dès l’automne 2012
QUE tout plan de sortie de crise inclut la mise sur pied d’états généraux sur l’avenir de l’éducation au Québec à l’automne 2012, ou au plus tard à l’hiver 2013.
QUE les autres organisations étudiantes nationales soient invitées à y participer.



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Camille R.
Secrétaire aux affaires externes, AFESH-UQÀM