Je ferais une petite intervention, rapidement, pour inciter les personnes sur ASSÉ-support de ne pas jouer au concours de la "féministe la plus pure", probablement un femme d'exception et spécialiste, enlevant du même coup aux "perdantes" (la majorité des femmes, les femmes "ordinaires") le droit de critiquer et d'être considérée dans les débats. Nous vivons dans uns société patriarcale, certains choix seront nécessairement en contradiction avec nos valeurs tant que nous ne vivons pas dans une société utopique. Aussi, je ferais un appel à ne pas faire d'attaques personnelles pour diminuer le contenu d'une critique.

Je ne me prononcerais pas sur le moyen employé. Cependant, la défense de l'AECSL du septième principe de base de l'ASSÉ n'est pas nouvelle : ce fut la première association étudiante à l'adopter, avant le Congrès d'orientation de 2013.

Le 10 février 2016 à 15:51, Camille Godbout <cami.godbout@gmail.com> a écrit :
Pardon, je vais me permettre d'inclure cet extrait du très pertinent bilan du Comité Femmes et d'une membre du comité de mobilisation suite à la manif féministe du 2 décembre dernier et de porter à l'attention de l'AECSL ses propres contradictions face à cette proposition : Que l’AECSL retienne ses cotisations. Qu’elle ne paye ses cotisations qu’à partir du moment où toutes les associations dites-membres de l’ASSÉ auront adoptés des mandats et des pratiques concordant avec les principes de base de celle-ci, principalement les féminismes, ainsi qu’une décentralisation du pouvoir exécutif de l’ASSÉ. 

« Pour ajouter l'insulte à l'injure, il faut mentionner l'Assemblée Générale de l'AECSL qui en plus d'avoir lieu au même moment que la manifestation, décide de se pencher sur des enjeux dont l'urgence peut certainement être remise en question.  Évidemment, la proposition la plus frappante : «Que l’AECSL recommande à l’ASSÉ de recommander à ses membres d’adopter des mandats trolls» est critiquable ne serait-ce que pour les nombreux moments où son application en congrès crée plus de tensions qu'elle n'en enlève. (Rappelons-nous de la proposition troll de l'AECSL de respiration en groupe au congrès des 4-5 avril 2015, en plein point Femmes traitant du sujet très sérieux des agressions sexuelles et de la culture du viol). Ensuite, «Que l’AECSL se positionne contre le camion à slogans/musique lors de manifestation organisé par l’ASSÉ et n’importe quel syndicat utilisant ce dit maudit camion à son», une proposition qui, bien qu'elle se doive d'être débattue en congrès, aurait pu attendre une ou deux journées, selon nous. Par contre, loin de nous est l'idée de faire de l'AECSL la seule association membre «coupable» du manque de mobilisation pour cette manifestation. Toutefois, la tenue de cette assemblée permet en fait de révéler un autre problème qui existe dans le mouvement étudiant à notre avis. En effet, en tant qu'étudiantes féministes, combien de fois sommes-nous confrontées à des choix crève-coeur tels qu'avoir à choisir entre une AG ou une manifestation féministe, une réunion de notre comité femmes locale ou du comité de mobilisation? » 


Vous trouverez le bilan complet en pièce jointe. Bonne lecture. 


Camille G. 


Le 10 février 2016 à 15:02, AECSL <aecslsaintlaurent@gmail.com> a écrit :
Bonjour, 

Voici les mandats votés aujoud'hui par l'AECSL. 

«Considérant que la mobilisation locale ne suit pas la pression constante des luttes nationales,
Considérant la hiérarchisation entre les luttes locales et nationales,
Considérant la sur-valorisation des luttes nationales sans souci de nécessité locale,
Considérant le besoin constant d’auto-critique, en cela un refondement des bases,
Considérant la non-application de certains mandats pris lors des dernières années,
Considérant l’historicité de l’AECSL,
Que celle-ci se concentre principalement sur les luttes et la sensibilisation majeure à mener au local,
Qu’elle envisage une assemblée générale d’orientation en vue de refonder ses principes et sa structure,
Qu’en cela, elle considère l’ASSÉ comme un soutien aux associations locales.
»
- A.M.

«Considérant la hiérarchisation des luttes à l’ASSÉ, que ce soit entre les luttes locales et nationales ou universitaire et cégepiennes,
Considérant la nécessité de décentraliser le pouvoir et ainsi, primer sur des instances régionales,
Considérant le manque de mandats revendicateurs pris à l’ASSÉ et l’adoption de plans d’actions concordants mais non-respectés,
Considérant le féminisme de façade flagrant qui est pratiqué à l’ASSÉ, dans la critique vide comme dans l’action de surface,
Considérant le non-respect des principes de bases par certaines associations dites-membres,
Que l’AECSL retienne ses cotisations,
Qu’elle ne paye ses cotisations qu’à partir du moment où toutes les associations dites-membres de l’ASSÉ auront adoptés des mandats et des pratiques concordant avec les principes de base de celle-ci, principalement les féminismes, ainsi qu’une décentralisation du pouvoir exécutif de l’ASSÉ,
Que, le but n’étant pas de se désaffilier mais bien de faire pression, l’AECSL mette ses cotisations à la disposition des conseils régionaux, autres que celui de Montréal,
Que l’AECSL rappelle le droit à la désobéissance civile, dans la rue comme dans les instances, locales ou nationales,
Que l’AECSL se sente intimement interpellée par ce mandat et fasse une tournée d’appel pour s’intéresser aux dynamiques locales des régions hors-montréal.
»
- A.M.


Solidairement, 
L'exécutif de l'AECSL 

--
Association Étudiante du Cegep de Saint-Laurent
625 av. Sainte-Croix, Montréal, H4L 3X7, local A-44

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Liste de discution de l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)

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Camille Godbout


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