Salut!

Voici deux propositions à ajouter au cahier de congrès:

L'AFESH-UQAM propose:

Considérant la surveillance croissante, notamment par vidéosurveillance et cybersurveillance, dans les universités et les cégeps,
Considérant que cette surveillance est une atteinte grave aux libertés associatives, syndicales, civiles, individuelles et collectives et qu’elle facilite la répression et le contrôle social des activités politiques et syndicales,
Considérant que la résistance aux mesures d’austérité entraîne systématiquement une surveillance et une répression des actrices et acteurs de cette résistance,
Considérant que cette surveillance s’intensifie en ce moment, entre autres à l’UQO, où toute communication électronique peut être lue ou entendue par quelqu’un.e d’autre que le ou la destinataire, et à l’UQAM, où plusieurs dizaines de caméras sont installées, particulièrement dans les pavillons où se trouvent les associations étudiantes,
Que l’ASSÉ s’oppose à tout dispositif de surveillance dans les établissements scolaires.
Que l’ASSÉ considère que la surveillance des personnes et des groupes qui résistent aux mesures d’austérité est une pratique inhérente à leur application.
Que l’ASSÉ appuie toute initiative visant à combattre la répression systémique, préventive et directe, des activités politiques.



Considérant le non-respect du mandat de tenir une manif-action en février,
Considérant que l’ASSÉ a été fondée sur le principe du syndicalisme de combat,
Que l’ASSÉ réitère que c'est par l'éducation populaire, la diffusion de matériel d'information et la mobilisation de masse au sein d'organisations syndicales combatives et démocratiques, c’est-à-dire fonctionnant sous le contrôle direct des membres, qu'il est possible de construire un rapport de force face à l'État et à l'élite économique, et qu'elle agisse en conséquence.


Solidairement,

Fabienne Hannequart-Fortin
Secrétaire à la mobilisation de l'AFESH