Bonjour tout le monde!

Je vous invite à consulter http://www.fqpn.qc.ca/mobilisations/couverture-de-lavortement-pour-les-etudiantes-et/ ainsi que les documents qui y sont joints.
En regard de cet important enjeu qui émerge à peine (une estie de faille dans notre système, on va se le dire), je partage ici une revendication que je proposerai à la prochaine assemblée générale de mon association étudiante :

Considérant qu'il y a environs 15 000 étudiantes internationales au Québec et que 8000 d'entre elles ne sont pas couvertes par une entente avec la Régie de l'assurance-maladie du Québec
Considérant que ces dernières sont obligées par la loi de souscrire aux assurances privées dont le contrat est négocié par leur université
Considérant que ces assurances privées ne couvrent pas l’interruption volontaire de grossesse, qui peut coûter plusieurs centaines à plusieurs milliers de dollars
Attendues la libre disposition de soi, la dignité humaine et la bonne santé reproductive de toutes et tous
Attendu que l'accès à l'avortement devrait être universel, gratuit et sécuritaire
 
Que l'AFESPED :
exige de l'UQÀM que soit incluse l'interruption volontaire de grossesse dans les contrats d'assurances qu'elle négocie au nom de ses étudiantes internationales, et ce sans augmentation du coût de la cotisation
se positionne en faveur du droit d'accès à l'avortement pour toutes
appelle les autres associations étudiantes à se rallier à cette revendication et à porter le dossier auprès de leurs administrations
appuie les démarches et la campagne de la Fédération du Québec pour le planning des naissances, organisme féministe en santé reproductive, concernant cet enjeu.

Pour les associations collégiales, les quatre « que » pourraient facilement devenir :

Que [votre association] :
se positionne en faveur du droit d'accès à l'avortement pour toutes
appelle les associations universitaires à militer pour que soit incluse l'interruption volontaire de grossesse dans les contrats d'assurances négociés au nom des étudiantes internationales, et ce sans augmentation du coût de la cotisation
appelle les associations membres et le Congrès de l'ASSÉ à se rallier à cette revendication
appuie les démarches et la campagne de la Fédération du Québec pour le planning des naissances, organisme féministe en santé reproductive, concernant cet enjeu.

Ça me semble super important, une femme sur trois dans les pays développés ont recours à l'avortement, généralement entre 20 et 30 ans, en plein lors des études universitaires. Ça risque de faire l'unanimité dans vos AG, le consensus est presque acquis au Québec, faut juste faire réaliser la marge entre les principes et la réalité. Je reconnais une faille majeure à ma proposition : elle ne parle pas de la situation des femmes sans statut, ni des femmes autochtones ou itinérantes sans carte d'assurance-maladie, alors qu'elles aussi se retrouvent avec un accès très limité à l'avortement.

En espérant voir vos assos joindre le pas!

PS : Le camp de formation féministe, à Valleyfield cette fin de semaine, était super! J'ai capté beaucoup de bons commentaires et moi-même j'ai assisté à des ateliers supra-intéressants. Chapeau au comité Femmes!

Félix GG :-)
lui@felixgg.qc.ca
418.271.2336