Considérant que les coupures et hausses de frais dans le système d’éducation et d’autres mesures comme l’abandon de la formation générale dans les cégeps mène au démantèlement dudit système et à sa marchandisation;
Considérant que les coupures et compressions dans le système de santé accentuent une inégalité fondamentale entre les individus en condamnant les plus pauvres à une précarisation de leur propre vie;
Considérant notre position d'encourager et de participer à une grève sociale en 2015;
Considérant qu'historiquement le gouvernement impose systématiquement des lois spéciales en forçant le retour au travail des grévistes;
Que l'on poursuive la campagne contre l'austérité lancée par l'ASSÉ;
Que cette campagne s'articule cependant sur ces 2 axes :
Lutte contre l'austérité en santé, en éducation et dans les services sociaux (coupures, gel des embauches, hausses de frais, privatisation et marchandisation).
Luttes pour les droits syndicaux : les régimes de retraites, la détérioration des conditions de travail et les lois spéciales.
Que le discours de cette campagne pose le problème de l'austérité, non pas comme inévitable, mais bien comme un projet idéologique pour lequel il existe plusieurs alternatives;
Que l’on fasse la promotion de cette campagne et que l'on appelle à la formation de fronts de lutte commune dans l'ensemble des institutions d'enseignement, des lieux de travail et des milieux communautaires du Québec.
Que l'on participe à la création, à l'organisation et aux actions du Front intersyndical du Collège de Maisonneuve (FICOM).
Que ses objectifs soient la lutte contre l'austérité, la mise de l'avant d'alternatives fiscales et la solidarité syndicale.
Qu'il soit ouvert à l'ensemble des membres de syndicats voulant s'impliquer dans la lutte contre l'austérité.
Considérant que le projet de loi 3 vise non seulement les retraites des employé-e-s municipales et municipaux mais aussi les droits syndicaux fondamentaux des travailleuses et travailleurs;
Considérant que le régime de retraite est un gain dûment acquis par les travailleuses et travailleurs;
Que l'on s'oppose au projet de loi 3.