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APPEL À LA MOBILISATION – À PARTIR DU 22 MAI 2017 – OCCUPATIONS DE BÂTIMENTS ET DE TERRAINS


RENDEZ-VOUS À MONTRÉAL 13H30 PLACE DU CANADA (COIN PEEL ET RENÉ LÉVESQUE)


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Peu importe les investissements essentiels en logement que nous avons réussi à sauver par notre mobilisation, les derniers budgets des gouvernements fédéral et provincial démontrent le manque de volonté de nos gouvernant-e-s dans la mise en œuvre et le respect du droit au logement pour tous et toutes.


Alors que le gouvernement Couillard, avec son surplus de 3,7 milliards $ et l’enveloppe du fédéral pour le logement, avait les moyens d’investir beaucoup plus, il s’est limité à revenir, cette année, au financement de 3000 logements sociaux pour tout le Québec. Ces logements ne font que remplacer les unités qui n’ont pas été financées depuis 2 ans, en raison des coupes budgétaires qui avaient amené la production de logements sociaux à 1500 par an. Cet investissement est largement insuffisant pour répondre aux besoins des 270 340 ménages locataires qui paient trop cher, qui vivent dans un logement trop petit ou insalubre.


À Ottawa, les sommes de 255 millions $ accordées aux provinces à partir de 2019-2020 ne sont pas plus élevées que ce qui se faisait sous les Conservateurs. Le budget Morneau prévoit un fonds national de 5 milliards sur 11 ans pour le logement au Canada, mais sans plus de précisions. On ne sait pas combien sera investi en logement social.


À tout cela s’ajoute à Montréal et dans d’autres villes la rareté grandissante des terrains disponibles où construire du logement social. Des bâtiments privés sont laissés à l’abandon par les promoteurs immobiliers qui contournent les règles en les laissant se dégrader jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’autres options que la démolition. Le parc de logements locatifs se détériore graduellement jusqu’à devenir inhabitable, avec l’inaction des propriétaires. Des locataires subissent aussi les pressions agressives des propriétaires qui veulent vider et revendre les blocs. Une fois vidés, on les rénove et les convertit en copropriétés. Plusieurs bâtiments publics sont aussi vendus aux mêmes promoteurs à qui on permet d’y construire du condo en échange d’un engagement à construire quelques unités de logements sociaux et/ou affublés du terme fourre-tout « abordables ». Dans tous les cas, nos besoins et nos droits ne sont pas respectés.


Les familles et les personnes mal-logées ne peuvent attendre encore des années pour un logement décent. La question de l’accessibilité au logement social pour tous et toutes, peu importe la condition ou la situation, devient également un enjeu des plus urgents, alors qu’aucune intention sincère n’est envisagée par les différents paliers gouvernementaux afin d’assurer une protection sociale pour les personnes vulnérables.


Nos quartiers nous appartiennent, et il nous revient donc de nous mobiliser massivement pour une réappropriation collective de nos espaces publics et laissés à l’abandon. Joignez-vous aux groupes du FRAPRU! Rendez-vous le 22 mai à 13h30 à la Place du Canada!


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