Rendez-nous notre infirmière!
Manifestation pour le maintien des services de santé dans les institutions scolaires, plus particulièrement dans les Cégeps, et pour un réinvestissement massif de l'État afin d'assurer un système de santé public de qualité!
Le 16 septembre · 12:30 - 14:30
Départ dans le hall d'entrée du Cégep du Vieux Montréal


Saviez-vous que depuis cette session, il n’y a plus d’infirmière pour
répondre aux besoins de la population grandissante du cégep du Vieux
Montréal?

Quand on considère que les jeunes de 18 à 25 ans forment un groupe
particulièrement vulnérable en ce qui concerne la santé (ITS, grossesses
non désirées, stress, usage de drogues, etc.) et que l’accès à des soins
de santé diminue continuellement, la présence d’une infirmière
disponible dans notre lieu d’étude et de vie est essentielle. En plus de
répondre rapidement aux besoins médicaux et d’offrir des conseils
personnalisés aux étudiant-e-s, celle-ci effectuait un travail de
prévention et d’information précieux tout au long de l’année en animant
des kiosques et des activités sur les problématiques vécues par les
étudiant-e-s.

Qui est responsable de cette perte considérable pour les étudiant-e-s du
cégep du Vieux Montréal ?

Bien que l’administration ait tenté d’établir un accord avec le CLSC du
quartier qui a pris cette décision, celui-ci se trouve en ce moment dans
une situation financière critique en raison des coupures importantes dans
leur budget. Depuis son entrée au pouvoir, le gouvernement Charest ne
cesse d’attaquer les services publics à coup de compressions budgétaires,
diminuant ainsi l’accès à des services gratuits de qualité non seulement
pour les étudiant-e-s du cégep, mais aussi pour le reste de la population
du Québec. Si nous voulons stopper ce mouvement, il est urgent de se
mobiliser dès maintenant pour exiger un réinvestissement massif dans tous
les services publics.

Nous vous attendons en grand nombre à la manifestation du 16 septembre
afin d’exiger non seulement le retour de l’infirmière au cégep, mais plus
largement un changement drastique dans la gestion de nos biens collectifs.
Ce n’est qu’un début !