Voici les positions qui ont été adoptés lors de notre assemblée générale

1. Que le SECMV se positionne en faveur de l’autogestion par les étudiant-e-s, professeur-e-s et employé-e-s des institutions post-secondaire.

Que le SECMV boycotte les instances de cogestion du CEGEP et qu’on invite les professeur-es et employées à faire de même, comme première étape de la mobilisation vers une gestion réellement collégiale. 


2. Considérant que le mouvement féministe est en constante évolution et qu’il englobe DES féministes hétéroclites et parfois conflictuels.

Considérant que le mouvement féministe implique une prise de position, le contenu du cours enseigné serait irrémédiablement subjectif.

Considérant qu’il serait nuisible à l’autonomie des femmes dans la lutte féministe qu’un ministère prenne en charge la création de ce programme.

Que le SECMV s’oppose aux cours de féminisme institutionnalisé au niveau collégial.


3. Considérant qu’il est important qu’une égalité des sexes soit véhiculée et transmise dans un cadre scolaire.

Considérant que la littérature est un instrument important de reproduction des valeurs sociales et culturelles.

Considérant que les œuvres littéraires écrites par des femmes sont minoritairement enseignées dans le cursus scolaire.

Que le SECMV se positionne en faveur de la parité homme-femme dans les lectures obligatoires au niveau collégial.

Que le SECMV se positionne en faveur d’une féminisation de l’enseignement post-secondaire

Qu’il y ait également une représentation des diverses communautés culturelles


4. Que le SECMV se positionne en faveur d’une campagne dont les principales revendications sont (sous le thème du travail étudiant):

Dans une perspective de reconnaissance des études comme un travail intellectuel méritant un salaire et des conditions convenables.

Que soit mis de l’avant l’aspect féministe d’une campagne avec de telles revendications, entre autres car le modèle actuel de l’AFE contribue à maintenir l’institution patriarcale du mariage.

Que soit mis de l’avant l’aspect anticapacitiste d’une campagne avec de telles revendications, les étudiant-es ayant des incapacités étant particulièrement pénalisé-es par l’obligation de conjuguer études et travail rémunéré.

Que l’on profite d’une telle campagne pour mettre de l’avant l’intérêt, trop souvent méprisé, des étudiant-es LGBTQIIAA+, la condition étudiante actuelle forçant la cohabitation parfois tendue avec des familles opposées à la prise de liberté sexuelle de l’étudiant-e.

Que l’on profite d’une telle campagne pour mettre de l’avant l’intérêt, trop souvent méprisé par le mouvement étudiant, des étudiant-es en technique, les stages et l’AFE les touchant davantage que la hausse des frais de scolarité à l’université, enjeu constamment mis au centre de la lutte étudiante.  

Que cette campagne soit apportée lors de la plénière sur la prochaine campagne au prochain congrès de l’ASSÉ comme une campagne provinciale ou régionale à commencer.

Que l’on se penche sur la possibilité d’inclure l’instauration d’un revenu minimum garanti (RMG) et/ou l’inclusion des étudiant-es dans cette mesure à ces revendications. 

5. Que le SECMV réitère sa position pour un système de webdiffusion en direct approprié lors des congrès de l’ASSÉ. Qu’en ce sens on tente d’enregistrer toute instance pour consultation future.


SECMV