URGENT : Dénonçons l’enquête publique de la coroner Andrée Kronström
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Palais de justice 1 Notre Dame Est
La famille Berniquez et le Collectif Opposé à la Brutalité
Policière invite la population à venir manifester en grand
nombre, vendredi prochain devant le
palais de justice de Montréal, leur appui à
la famille Berniquez dans sa recherche de justice et de vérité concernant la
mort de leur fils mort aux
mains du SPVM. Pour madame Laurie Thomas, mère du
défunt, l’enquête vient peut-être juste de commencer, mais il est évident
qu’elle ne parviendra
malheureusement pas à faire éclater la vérité au grand jour.
D’emblée, la coroner Andrée Kronström a
rejeté les demandes de participation de tous les groupes citoyens ou de défense
droits, le Collectif Opposé
à la Brutalité Policière (COBP), le Mouvement
Action Justice (MAJ) et la Coalition justice pour Anas, prétextant que ces
groupes avaient des missions
qui se chevauchaient. Pourtant, du même souffle, elle a accordé le statut de personne intéressée à la Ville de Montréal, qui est l’employeur des
policiers, ainsi qu’à la Fraternité des Policiers de Montréal (FPPM) un lobby bien connu pour
couvrir les méfaits de ses membres. Cette même
fraternité qui rappelons-le a tenté d’empêcher la tenue de l’enquête.
Pas besoin d’un diplôme en comptabilité pour
comprendre qu’avec deux avocatEs pour défendre les intérêts de la FPPM ainsi
que deux
avocatEs pour représenter les intérêts de la ville contre un avocat du
côté de la famille, nous sommes en présence d’un déséquilibre marqué
en faveur des policiers.
De
plus, on peut se questionner sur le caractère public de cette enquête puisque
la salle était si petite que lorsque la famille Berniquez est arrivée,
il ne
restait plus de places pour eux. La coroner eut l’odieux les faire asseoir dans
le box des accusés, et ce pendant que de grands
bonnets du SPVM étaient confortablement assis à l’avant.
Dans son discours d’ouverture, la coroner a
clairement indiqué que selon elle, la brutalité policière dont a été victime
Michel Berniquez n’a pas contribué
à son décès. Elle a ensuite signifié qu’il était hors de question que l’enquête aborde les théories de la brutalité policière et de l’asphyxie positionnelle.
Pourtant, par le passé des experts médicaux ont affirmé avoir des doutes raisonnables de croire que l’asphyxie positionnelle pouvait être responsable du décès.
En clair, nous avons droit à une enquête publique sur le décès d’un homme aux mains des policiers, mais qui n’abordera pas la question du rôle des policiers!
Rappelons que
Michel Berniquez est décédé aux mains d’agents du Service de Police de la Ville
de Montréal (SPVM) le 28 juin 2003.
Les policiers ont maintenu le défunt pendant 15 minutes avec les membres et le ventre contre le sol, tandis qu’une policière lui frappait la tête sur le sol.
Le nombre de
jour qui ont été accordés, le choix de la salle, les témoins retenus, le
refus de débattre de notions
pertinentes, tout est décidé pour blanchir les
forces de l’ordre et expédier
………
On ne va pas endosser ça !
Vigile vendredi 12h30
Palais de justice 1 Notre Dame Est
Pour informations :`cobp@hotmail.com / www.cobp.resist.ca / 514-395-9691