De la dictature des tanks à la dictature des banques


CÉLÉBRONS LE 39E ANNIVERSAIRE DE LA RÉVOLTE DE L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE D'ATHÈNES
AINSI QUE LES LUTTES ÉTUDIANTES ET OUVRIÈRES
DES PEUPLES GREC ET QUÉBÉCOIS!


Quand : Ce Dimanche 18 novembre à 17h

Où: Au local de l’Association des travailleurs grecs (5359 avenue du Parc)


Le 14 novembre 1973, des étudiants et étudiantes de la polytechnique d’Athènes se sont engagés dans une opposition contre la dictature illégale de la junte militaire au pouvoir. Celle-ci avait saboté les élections démocratiques six ans plus tôt, aboli les droits humains, dissous les partis politiques en plus de forcer à l’exil, d’emprisonner et torturer des politiciens progressistes, des syndicalistes, des étudiants, des activistes féministes et plusieurs autres Grecs.


Malgré l’illégalité de l’activisme étudiant et l’interdiction officielle de la tenue d’élections au sein d’associations étudiantes, tous les étudiants et étudiantes ont déclenché une grève et occupé la polytechnique. Des milliers de travailleurs et travailleuses et d’étudiants et étudiantes du secondaire ont répondu à l’appel et ont soutenu les occupants à l’extérieur de l’édifice, entrainant des heurts avec la police. La riposte a alors pris le nom d’«insurrection de la Polytechnique». Dans l’incapacité de contrôler la situation, les policiers ont eu recours à l’armée qui a lancé un ultimatum exigeant l’évacuation du bâtiment avant minuit le 17 novembre. Les étudiants et étudiantes  n’ont pas cédé, si bien que les chars ont enfoncé les portes de l’institution. L’acte de résistance a alors inspiré des luttes plus importantes. L’insurrection de la polytechnique  marque donc le début de la chute de la dictature militaire. Aujourd’hui, la Grèce souligne cet évènement en déclarant le 17 novembre jour férié.


Puisque nous assistions, en Grèce et au Québec, à un retour en force des luttes étudiantes, l’insurrection de la Polytechnique rappelle que la jeunesse peut constituer une force de changement dynamique et radicale contribuant à engager un changement fondamental. Nous voudrions aussi souligner la présence de tous les étudiants et étudiantes et l’importance du travail effectué par le mouvement étudiant québécois ces derniers mois en vous invitant à partager avec nous un verre amical.


Solidairement,


L’Association des travailleurs grec de Montréal