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Réflexion drummondvilloise sur l’importance de la tenue du Congrès Femmes
2017
À la suite du courriel envoyé par le Comité Femmes de l’ASSÉ, et après que
l’exécutif de l’ASSÉ ait contacté l’AGECD pour connaître les modalités
d’annulation du congrès, nous croyons qu’il est pertinent de donner notre
point de vue sur le congrès femmes du 18-19 mars, car c’est dans notre
cégep que cette instance aura lieu. Nous croyons qu’annuler ce
rassemblement national constituerait encore une fois, une secondarisation
de la lutte féministe au sein de l’ASSÉ. De plus, depuis le début de
l’année 2016-2017, aucune instance décisionnelle n’a eu lieu hors-Montréal,
soit en région. Annuler ce congrès après la non-tenue du congrès qui était
prévu à Valleyfield, en février dernier, auras pour effet d'empêcher de
tenir une instance décisionnelle en région avant le congrès annuel. Nous
sommes certaines que les efforts nécessaires n’ont pas été déployés autant
par le national que par les associations locales pour mettre de l’avant la
lutte féministe tout en s’assurant d’une alternance entre les instances
décisionnelles à Montréal et hors-Montréal.
Ce qui nous inquiètes, c’est qu’un possible manque de quorum soit annoncé
avant d’avoir laisser la chance au associations membres qui, pour une
quelconque raison, s’inscrivent au congrès à la dernière minute. Le manque
de mobilisation n’est pas que national, il est aussi local et trouver une
délégations de genre exclusivement féminine peut être une question qui
demande beaucoup d’énergie, considérant les réponses quant aux exécutifs
d'association membres composés uniquement d’hommes que nous ont fait part
le Comité Femmes de l’ASSÉ. Nous avons peur que le fait de “crier au loup”
décourage les femmes des associations membres à participer à cette
instance, ou par le fait même, à s’impliquer d’avantage dans leur
association étudiante locale.
Dans cette optique, ce texte veut encourager les associations étudiantes à
y participer. Si, malheureusement, le quorum n’est pas constaté, nous
pourrons quand même avoir des discussions non-mixtes badass. Nous croyons
pertinemment que cette fin de semaine entre femmes et personnes de genre
minoritaire membres de l’ASSÉ, nous apportera soutien et espoir quant aux
situations problématiques et au découragement militant. Qu’en ce sens, il
serait possible de faire passer la lutte féministe au premier plan, autant
au national que dans les associations étudiantes locales.
Le congrès femmes se veut être un événement non-mixte pour discuter des
luttes qui nous touchent directement. Une place où les objectifs du
féminisme au sein de l’ASSÉ, et plus largement au sein des associations
locales seraient mis de l’avant. Dans les statuts et règlement de l’ASSÉ,
le congrès femme a pour définition d’être «Le Congrès se veut une formule
hybride entre une instance décisionnelle et un espace de formation et
d’échange entre les femmes membres de l’ASSÉ.». L’utilisation du même ordre
du jour par l’exécutif et des mêmes propositions viennent faire exactement
ce que le congrès dénonce; de mettre au programme du Congrès Femmes les
enjeux qu’un autre congrès qu’aurait dû traiter. Il s’agit là d’une
position que l’exécutif national a choisie d’adopter et qui est
indispensable d’aborder cette fin de semaine, que l’on ai quorum ou pas,
afin que des réflexions soient emmenées au prochain congrès annuel,
notamment quant à la campagne nationale de l’année 2017-2018.
L’AGECD vit présentement un backlash de dudes problématiques. Nous avons
espoir d’aborder ce problème lors du congrès femmes avec les membres de
d’autres associations et de trouver ainsi une solution pour le contrer
Il est primordial de se rassembler samedi et dimanche, car la participation
des femmes à l’intérieur des associations étudiantes est beaucoup moins
grande que celle des hommes. En tant que membres actives du Comité de
mobilisation du Cégep de Drummondville, nous pouvons constater le nombre de
femmes active au sein de l’association, celles-ci se comptant sur les
doigts d’une main (3). Il faut donc prendre des dispositions efficaces pour
rétablir une certaine égalité et ainsi représenter l’ensemble des
étudiantes et étudiants. Il faut, par le billet de ce congrès, s’outiller
pour augmenter la participation féminine et sauvegarder le féminisme à
l’intérieur de l’ASSÉ. Ce congrès n’est pas une option, il est nécessaire à
la conservation de la place des femmes au sein des associations étudiantes
membres de l’ASSÉ.
Solidairement,
Chloé Beaulieu,
Fridoline Bédard,
Militantes au sein du Comité de Mobilisation de l’AGECD
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*Philippe P. Bellemare*
Permanence, *Association générale étudiante du Cégep de Drummondville
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