Considérant l’offensive tout azimut des gouvernements contre les services publics et les droits syndicaux;

Considérant que les coupes austères en éducation, en santé, en culture, en environnement et dans les services publics sont le reflet d’une vision néolibérale de l’État, où celui-ci ne se considère plus comme au service de la justice sociale et du bien commun, mais comme un facilitateur de la marchandisation et de la privatisation du réel;

Considérant que l’austérité est une voie idéologique contribuant à aggraver les inégalités sociales, monétariser les hommes et les femmes, détruire l’environnement et transformer le bien commun en profit privé;

Considérant qu’il existe des alternatives justes, équitables, socio-responsables et écoresponsables pour mener les finances du Québec;

Considérant l’activité des secteurs étudiants, communautaires et syndicaux visant à mener une lutte globale contre l’austérité;

Que l’AGECFXG se joigne à une campagne contre l’austérité s’articulant sur 2 axes:

-        -Lutte contre l'austérité en santé, en éducation et dans les services sociaux : (coupures, gel des embauches, hausses de frais, privatisation et marchandisation)

-  -Droit syndicaux: (lutte contre la réouverture des conventions collectives, l’attaque contre les régimes de retraites et contre les lois spéciales).

Que le discours de cette campagne pose le problème de l’austérité, non pas comme une fatalité mais bien comme un projet idéologique de démantèlement des services publics;

Que l'AGECFXG appuie l'initiative printemps 2015 et y contribue financièrement à la hauteur de 500$

Que l'AGECFXG se joigne à la manifestation du 31 octobre sur l'austérité ; qu'elle reconnaisse cette dernière comme étant la première étape d'une escalade des moyens de pression et qu'elle participe activement à cette dernière

Que l’AGECFXG refuse tout discours alarmiste et démagogue sur l’état des finances publiques tant et aussi longtemps que le gouvernement ne va pas chercher de l’argent dans les paradis fiscaux, chez les plus riches de la société, chez les grandes entreprises privées et en instaurant des mesures fiscales socio-responsables.