Le 21 février 2012
Communiqué – Position de l’Institut de recherches et d’études féministes de l’UQAM sur la hausse des frais de scolarité et le mouvement de grève des étudiantes et des étudiants
Constatant qu’aucune étude scientifique n’a été faite par le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec afin de s’assurer qu’il n’y aurait pas d’impact négatif de la hausse de frais de scolarité sur l’accessibilité aux études;
Considérant l’absence d’analyse genrée faite par le ministère sur les conséquences sexo-spécifiques de la hausse des frais de scolarité;
Le comité exécutif de l’Institut de recherches et d’études féministes appuie le choix démocratique des étudiantes et des étudiants d’entamer une grève de protestation et se prononce contre la hausse des frais de scolarité.
Il est d’avis qu’il n’est pas démontré qu’une telle hausse règlerait le problème du sous-financement chronique dont souffrent les universités québécoises, en particulier l’Université du Québec à Montréal compte tenu de sa mission de démocratisation du savoir.