Bonjour!
Je vous transfère ce message de la déléguée aux affaires féministes de
la SOGÉÉCOM, qui n'est pas abonnée à la liste.
-------- Original Message --------
Subject: Suggestion point Femmes Congrès 8-9 octobre 2016
Date: 2016-10-06 21:53
From: Déléguée aux affaires féministes <feministe(a)sogeecom.org>
To: sociopol(a)sogeecom.org
Bonjour,
Je ne peux malheureusement pas être présente au Congrès pour des raisons
familiales, or, en tant que déléguée aux affaires féministes, je
trouvais néanmoins important d’apporter une réflexion au point Femmes du
Congrès.
L’année passée, la SOGÉÉCOM a produit un texte de réflexion se penchant
notamment sur différentes façons d’intégrer davantage le féminisme à
l’ensemble de nos pratiques. En ce sens, 4 propositions ont été émises.
Bien que nous n’ayons pas eu le temps de préparer de propositions
concrètes pour le point Femmes du Congrès de ce 8 et 9 octobre, nous
souhaitions rappeler ces idées afin de contribuer à amorcer des
propositions ou bien pour nourrir la réflexion dans le but de revenir
sur la question dans un prochain Congrès.
Voici les suggestions :
«1. Intégrer des contre-pouvoirs féministes aux structures
décisionnelles centrales des associations. Par exemple, à Maisonneuve,
des femmes ont amené un avis de motion pour créer des postes de déléguée
et adjointes aux affaires féministes sur l'exécutif (qui ne pourront
être occupés que par des femmes) et qui fait du comité femme un comité
permanent lié à ces postes (au même titre que le comité de mobilisation
avec les postes de délégué-e à la mobilisation). Sinon, lors du caucus
Montréal en congrès femmes, l'AESPEP a fait mention d'une instance
parallèle aux Assemblées Générales (mais avec les mêmes pouvoirs), le
conseil féministe, qui est mixte mais où seules les femmes ont droit de
vote. Ce sont des solutions qui ne sont sans doute pas parfaites et qui
restent à expérimenter; on pourrait aussi sans doute imaginer d'autres
types de structures adaptées aux différentes réalités locales et
nationale.
2. S'assurer que toutes les associations aient au moins un principe
féministe et soutenir les associations de manière à ce qu'elles
intègrent des pratiques féministes de base (comme l'alternance
homme-femme et la féminisation des textes et des interventions orales).
3. Produire et diffuser à l'interne plus de documentation « pratique »
et de matériels d'information sur ces questions tout en les rendant
accessible aux militant-e-s féministes de régions plus éloignés (par
exemples en investissant les plate-formes informatiques tel que le site
web du comité femmes de l'ASSÉ.). En vue d'accroître le dialogue entre
les comités femmes et militant-e-s locaux, repartir la liste
femmes-support (afin de demande de l'aide ou offrir du soutien, etc.).
Ces mesures permettraient de réduire l'isolement et l'impression de
"tout à faire" des associations hors-Montréal.
4. Réfléchir à la forme que pourrait prendre une escouade du senti lors
de camps de formations de l'ASSÉ afin de prévenir les comportements
oppressifs et discriminatoires et d'agir en cas de nécessité. Cette
escouade pourrait avoir la possibilité d'exclure les individus
problématiques afin de garder nos instances sécuritaires pour toutes et
tous.»
Si vous avez des questions sur le sujet ou que vous désireriez en
discuter avec nous, n’hésitez pas à nous appeler au (514) 254-7131 poste
4515 ou nous écrire à sogeecom(a)sogeecom.org
Féministement vôtre!
Camille Gagné