Considérant que les hausses de frais sont sexistes, puisqu’elle affectent les femmes plus que les hommes en participant à reproduire les inégalités de genre et de sexe propres au statu quo actuel;
Considérant que les hausses de frais sont racistes, puisque les personnes racisées en font davantage les frais;
Considérant que les hausses de frais sont classistes, les frais n’étant qu’une part de ce que coûte le fait d’aller à l’université, cette part augmentant ce sont les personnes à statut précaire ou à faible revenu qui seront les plus affectées;
Considérant que les hausses de frais sont validistes, car elles prennent pour acquis que tou-te-s seraient pareillement normées et loties des mêmes capacités, marginalisant celles et eux qui ne correspondent pas au cadre;
Que la CLASSE adopte la « Déclaration sur la hausse des droits de scolarité au Québec et son impact sur les femmes » de l’Institut Simone de Beauvoir, tel que présenté lors du Congrès du 25 février 2012.
Annelise Grube-Cavers
Candidat à la maîtrise en urbanisme
Département de Géography, Urbanisme et Environnement
Université Concordia
Finance Executive
GeoGrads