En 1995, dans la présentation de sa chanson « Les Yankees », Richard Desjardins parlait d’une super puissance, « une gang de money junkies » qui dominait les gouvernements nationaux qui obligeait les gouvernements à privatiser les profits et à socialiser les déficits. « J’les entends dire à tous les jours : « on veut votre bien et on va l'avoir »

Nous ne mangeons pas à notre faim ; nous sommes pauvres, de plus en plus pauvres. Nous, les personnes assistées sociales, âgées, étudiantes, en chômage, travaillant au salaire minimum ou à statut précaire et les artistes. À ce tableau, on peut rajouter une bonne partie de la classe moyenne qui glisse irrémédiablement vers la pauvreté.

D’autres, une minorité de crosseurs, d’escrocs et de profiteurs en cravate volent le bien commun, la richesse collective et s’engraissent financièrement aux dépens de la majorité, avec la complicité des gouvernements. L’OPDS les traquera tant et aussi longtemps que la richesse ne sera pas partagée !

Qu’on pense, entre autres, à Yves Dorval, président du Conseil du patronat, à Thierry Vandal, pdg d’hydro-Québec, à Pierre Karl Péladeau, pdg de Quebecor, à Michel Kelly-Gagnon, pdg de l’Institut économique de Montréal, à Jean Charest, premier ministre, à Sam Hamad, ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, à Yves Bolduc, ministre de la Santé, à Julie Boulet, mi-nistre de l’Emploi et de la Solidarité sociale ou à Raymond Bachand, ministre des Finances, tous acoquinés pour leur profit personnel et la sauvegarde du capitalisme !

Nous n’avons pas le pouvoir de l’argent mais nous avons le pouvoir du nombre. Mobilisons-nous, le 10 mai prochain à 10h30 Métro Place D'armes (sortie Vieux Montréal), avec l’OPDS et ses alliés. Notre vie est une prison, faisons sauter nos barreaux !

Exigeons un revenu de citoyenneté, universel et inconditionnel, atteignant le seuil de pauvreté (seuil de faible revenu avant impôt
(22 637 $ en 2010) selon Statistique Canada). Prenons notre dû !