Revendications de grève :

CONSIDÉRANT que l’AFÉA a réaffirmé en septembre sa position « pour une réduction des droits de scolarité et des frais afférents, et ce, dans une perspective de gratuité scolaire, dans le but d’augmenter l’accessibilité au système d’éducation et d’ainsi freiner la dérive de nos institutions publiques vers un financement et une gestion privée »;

CONSIDÉRANT QUE l’AFÉA avait comme revendication de campagne : « Pour une réduction des frais de scolarité, dans une perspective de gratuité scolaire, et ce, sans discrimination pour les étudiants-es étrangers-ères »;

CONSIDÉRANT QUE l’AFÉA s’était positionné en 2007 contre la hausse de 500 $ répartie sur 5 ans et qu’elle avait tenu une grève d’une semaine à cet effet;

CONSIDÉRANT que les compressions budgétaires de 90 millions dans les cégeps affectent directement les services offerts aux étudiants-es et mettent les institutions dans une situation de précarité où l’instauration de droits de scolarité au collégial deviendrait une possibilité, et même une menace;

 

CONSIDÉRANT la nécessité d’exiger davantage au gouvernement afin de se créer un espace de négociation;

 

CONSIDÉRANT les revendications de campagnes adoptées par l’ASSÉ, soit « contre toute hausse de frais de scolarité dans une perspective de gratuité scolaire; contre l’ingérence du privé dans les institutions scolaires; pour l’abolition des coupures dans les cégeps »;  

 

Que l’AFÉA demande que le Comité de négociation de la CLASSE réclame les demandes suivantes lors d’une potentielle rencontre de négociation avec le gouvernement :

-       Un retour des droits de scolarité au niveau de 2007

-       Un gel des frais de scolarité au niveau de 2007

-       L’abolition des compressions budgétaires dans les cégeps

 

Que, peu importe la contre-offre du gouvernement, la décision revienne à l’Assemblée générale.


Légitimité des actions :


CONSIDÉRANT QUE le gouvernement a décrété une hausse des frais de scolarité sans aucune consultation des étudiants-es ;

 

CONSIDÉRANT QUE les perturbations liées à notre mouvement de grève créent un espace politique nécessaire au débat sur le financement  de l’éducation post-secondaire ;

 

Il est proposé que l’AFÉA-UQAM rappelle l’importance de la désobéissance civile visant à perturber la paix sociale et les intérêts des élites politiques et économiques sans toutefois mettre de côté l’organisation d’actions symboliques et artistiques de même que la sensibilisation de la population.

 

Que l’AFÉA-UQÀM défende la légitimité de ce type d’actions.


Reconduction de la grève :


Que la grève soit reconduite. Que la prochaine assemblée générale de reconduction ait lieu dans les 3 jours ouvrables suivant une offre de la ministre.

Que l'AFÉA organise des AG à toutes les semaines afin de discuter, entre autres, du plan d'action local et national.


(je ne suis pas certaine que ce soit le libellé exact : à confirmer!)