1-
Considérant que les
moyens de pression employés par les associations étudiantes sont votés
démocratiquement après mûres réflexions;
Considérant les effets désastreux qu’ont eus les lois d’encadrement de droits
de grève sur les mouvements de contestation des travailleuses et des
travailleurs;
Que les associations étudiantes locales puissent reconnaître elles-mêmes
leurs droits de grève;
Que l’AFELC affirme son opposition au projet d’encadrement du droit de grève;
Qu’elle s’engage à désobéir à toute implantation d’une restriction du droit de
grève étudiante et qu’elle défende corps et âme, avec ferveur les droits
d’expression et de protestation des membres de toute association étudiante;
Dès lors, que l’AFELC s’oppose à toute forme de restriction visant à taire des
mouvements de contestation;
Que l’AFELC s’engage à employer les moyens nécessaires afin de défendre les
droits de contestation (tel que la grève) de tout groupe, association, syndicat
ou mouvement social;
Qu’advenant l’adoption d’un projet d’encadrement du droit de grève, l’AFELC
organise une manifestation massive contre le projet de loi.
2-
Considérant l’attitude paternaliste du ministre de
l’éducation pendant l’ensemble du processus du Sommet, et plus particulièrement
lors de sa réponse à l’ultimatum lancé par l’ASSÉ ;
Considérant qu’il ne faut pas réduire un mouvement de révolte populaire de 6
mois à une consultation bidon ;
Considérant que l’indexation ainsi que le remboursement proportionnel au revenu
ne sont pas des solutions viables pour financer l’éducation et que
l’assurance-qualité se base sur une définition biaisée et antihumaniste de
l’éducation ;
Considérant que l’indexation est une
hausse des frais de scolarité;
Considérant que les résultats du Sommet risquent fort d’aller dans cette
direction ;
Que l’AFELC-UQAM soit en grève les
25 et 26 février 2013 ;
Qu’un comité interfacultaire ouvert à toutes et tous planifie des ateliers de
réflexion sociopolitique et/ou artistiques tout au long de ces journées de
grève, notamment sur les conclusions présumées du Sommet ;
Que l’AFELC invite ses membres à participer
massivement à la manifestation nationale de l’ASSÉ du 26 février 2013 ;
Que les stages, les cours préparatoires aux stages, les cours menant à une
production nécessitant des ressources extérieures à l’UQAM et les soutenances
de thèse soient maintenues. Par « cours préparatoires aux stages », il est
entendu les cours prérequis pour un stage et donnés durant la même session que
ledit stage. Par « ressources extérieures à l’UQAM », il est entendu toute
salle extérieur à l’UQAM dont une date de rencontre ou de location a été
déterminée et dont la rencontre, la pratique ou l’évènement en question ne peut
en aucune circonstance être déplacé.
3-
Considérant que l’indexation ainsi que le remboursement proportionnel au revenu ne sont pas des solutions viables pour financer l’éducation et que l’assurance-qualité se base sur une définition biaisée et antihumaniste de l’éducation ;
Considérant que l’indexation est une
hausse des frais de scolarité;
Considérant que les résultats du Sommet risquent fort d’aller dans cette
direction ;
Que l’AFELC tienne une assemblée générale de plan d’action dans les deux semaines suivant l’annonce des conclusions du Sommet sur l’éducation;
Qu’à cet effet l’AFELC affirme dès maintenant que si
le Sommet se conclue par quelconque forme de hausse des frais de scolarité, toute mesure qui
diminuerait l'accessibilité aux études ou l’implantation de moyens
d’assurance-qualité elle envisage une escalade des moyens de
pression avec comme perspective une grève générale illimitée si le Gouvernement
Péquiste refuse de reculer sur sa décision ;
Que l’AFELC appelle les autres associations étudiantes à se doter d’un mandat similaire dans le but de résister à
l’indexation.
Voilà.
Mélissa
pour l'Association facultaire étudiante en langues et communication de l'UQAM