Bonjour à toutes et tous, 

Je n'ai pas l'habitude de participer aux débats sur assé-support, mais des fois, ça me démange. Les fourmis ont gagné cette fois-ci. 

D'abord, il va sans dire que la réponse de Jeanne, qui semblait bien répondre aux demandes de l'AFÉA et l'AFESPED apparaît satisfaisante pour les associations demandantes.

Or, comme il y a eu une demande à propos d'atelier des rapports de domination, je me permets de prendre quelques lignes pour en parler. Je vous partage donc des réflexions.

D'une part, la condescendance et le paternalisme, c'est aussi ça des rapports de domination. Présumer que les gens sont trop nices pour un camp de formation, c'est aussi leur prêter des intentions qui n'aident en rien le débat, ni n'augmentent la participation (faible, on s'entend tou.te.s) des étudiant.e.s universitaires. On se rappellera que parmi les étudiant.e.s, il y en a qui travaillent la fin de semaine; qui ont une famille à prendre soin; qui ont d'autres luttes à mener et j'en passe. Il y en a aussi qui doivent étudier (quelle surprise !). J'espère que les camps de formations ne sont pas l'occasion de calculer les points des super-militant.e.s. . Les expressions en majuscules, les insides en anglais et les calls en italiques non plus, ça n'aide en rien le débat.

D'autre part, utiliser sa propre expérience pour se dissocier d'une critique ou pour parler pour l'ensemble des étudiant.e.s de l'UQÀM, ça m’apparaît comme réducteur. De la même façon assumer le contenu d'un atelier par son titre, ne laisse pas beaucoup de place à la discussion sans être sur la défensive.

Enfin, vous pouvez consulter le dépliant sur le langage de domination réalisé par le comité femmes de l'ASSÉ: http://www.asse-solidarite.qc.ca/wp-content/uploads/2013/03/le-langage-de-la-domination.pdf On y parle des rapports de domination comme parler pour les autres, être intransigeant.e et être condescendant.e, c'est génial ! Moi, j'aime bien le relire de temps en temps avant d'envoyer un message.