** À
toutes les étudiantes, à tous les étudiants. **
Tu as des choses à dénoncer ? La
Commission Populaire sur la Répression Politique (CPRP)
veut t'entendre !
La
grève étudiante de 2012 et le mouvement social qu’elle a
entraîné ont connu une répression ayant fortement marqué
le vécu militant et l’esprit de la population, de par sa
participation massive et son importante couverture
médiatique. Toutefois, le
profilage et la discrimination sur la base des convictions
politiques s’exercent systématiquement depuis plusieurs
décennies
et dépassent largement l’action policière, ainsi que le
mouvement étudiant. C’est ainsi que l’ALE organise une
Commission populaire sur la répression politique (CPRP) et
aller à la rencontre de l’ensemble des groupes dont la
militance subie une répression étatique, particulièrement
ceux dont la lutte est moins médiatisée.
L'objectif
de la Commission est d'émettre un rapport à partir des
témoignages recueillis et de dresser un portrait clair
de la situation. La participation se
fait en deux étapes. D'abord, remplir un rapport d'événement à
partir du formulaire en ligne (à titre d'individu ou de
groupe). Vous serez ensuite contacté-e pour faire une
présentation devant la Commission, devant les
commissaires
permanents.
Les audiences auront lieux dans 6 villes du Québec :
- Montréal, le 10 septembre 2014 - (Commissaire : Will
Prosper)
- Québec, le 17 septembre 2014 - (Commissaire :
Véronique Laflamme)
- Sherbrooke, en novembre 2014
- Gatineau, en décembre 2014
- Uashat, date à confirmer
- Kanesatake, date à confirmer.
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CPRP (Commission Populaire sur la Répression Politique)
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La Commission populaire sur la répression
politique vise à donner une voix aux individus et aux
groupes qui ont été victimes et/ou témoins de répression
politique de 1990 à nos jours. Le projet s’intéresse à
la répression politique de façon extensive, c’est-à-dire
incluant ses ramifications tant juridiques et
législatives que policières et médiatiques. Par le biais
des témoignages et des rapports qui lui seront soumis,
la Commission populaire souhaite documenter certaines
pratiques de répression politique, démontrer l’ampleur
de la répression vécue au Québec depuis les années 1990
et évaluer ses effets sur les individus et les groupes.