N.B. Les fédérations étudiantes ne sont pas des camarades de luttes. Je parle des militant-e-s qui nous entourent au quotidien!

Le 8 février 2012 15:51, keena Grégoire <keenagregoire@gmail.com> a écrit :
Camarades,

J'aimerais aujourd'hui vous faire part d'une préoccupation importante qui me tracasse depuis le début de la lutte que nous menons; Nous ne devons pas critiquer nos camarades de lutte de la même manière que nous critiquons nos ennemies politiques. Trop souvent depuis le début de l'année avons-nous vu des camarades en attaquer d'autres de manière incisive, brutale, sans aucune nuance, comme si ces camarades avaient des idéaux en opposition au nôtres.

Un-e ennemie politique est une personne a des intérêts opposé-e-s aux nôtres. Ces personnes ne peuvent être convaincu à force de discussion puisqu'ils et elles ne recherchent pas à réaliser un projet social semblable au notre. En ce sens, il est normal de les attaquer de manière confrontationnelles, directes: ils et elles ne font pas parti de notre camp, et nuise à la construction de notre mouvement.

À l'opposé, si nous voulons arriver à construire un mouvement fort, nous devons avoir confiance envers les gens qui militent à nos cotés, au sein de notre organisation, et ne pas remettre en question leurs bonnes intentions. Nous pouvons avoir des différents sur la manière de faire les choses, mais nos objectifs sont les mêmes. Notre projet social est semblable. Nos camarades peuvent parfois errer, mais la discussion plutôt que la confrontation nous servira toujours davantage avec ces gens qui ont les mêmes valeurs que nous, qui se battent corps et âme à nos cotés.

À l'heure où j'écris ces lignes, Marie-Victorin est en train de tenir un vote historique. Un vote qui nous fera atteindre le plancher de grève, et qui nous entraînera dans un mouvement de contestation d'une ampleur que nous ne connaissons pas encore. De magnifiques moments politiques nous attendent dans les prochaine semaines. Tout est possible. Mais la lutte sera ardu. Et nous aurons tous et toutes besoin de nos camarades pour arriver à construire ce mouvement.

Keena Grégoire