En février 2012, les étudiants au Québec ont lancé une grève générale en opposition aux augmentations de frais de scolarité, et à l’influence néo-libérale aux études supérieures. Pendant plus de six mois, les étudiants ont occupé des bureaux, perturbés les évènements, et des milliers ont manifesté dans les rues. La hausse de 1625 $, proposée pour les frais scolaires d’université, a été annulée en septembre 2012.

La résistance en cours contre l’indexation des frais de scolarité au Québec fait partie d’une lutte globale pour l’éducation accessible et de qualité. Cette lutte s’inscrit dans la lutte contre la marchandisation de l’éducation, dans un contexte mondial d’austérité. En Palestine, les étudiants se battent quotidiennement pour le droit à l’éducation sous l’apartheid. Les universités palestiniennes en Cisjordanie subissent régulièrement des fermetures par la militaire israélienne, qui bloque fréquemment l’accès au campus, comme on voit à l’Université An-Najah au Nablus. Par ailleurs, dans la frange du Gaza, des départements de l’Université Islamique ont été entièrement détruits pendant le bombardement au début du 2009.

À plusieurs égards, notre système éducatif, et les universités se sont rendus complices dans le soutien de l’apartheid israélien. L’appel pour la solidarité avec les étudiants palestiniens s’accroit à travers le mouvement de boycottage académique. En 2008, l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), une association des syndicats d’étudiants qui était profondément impliqué dans la grève étudiante, est devenue la première et principale association étudiante en Amérique du Nord à soutenir le mouvement « boycottage, désinvestissement sanctions » pour exprimer sa solidarité avec la Palestine. Rejoignez-nous pour une présentation qui va explorer les luttes pour une éducation accessible du Québec à la Palestine. La conférence présente Dr Samia Al-Botmeh, Marc-André Cyr et Maxence Valade.