Dans l'éventualité que le gouvernement accepte de re-rencontrer la CLASSE lors de la mobilisation de cet été et à suivre, la CLASSE s'est dotée d'un comité pour lui transmettre ses revendications. Ce comité, dit de négociation, devra non pas négocier, mais exiger. En servant de courroie de transmission entre le congrès de la CLASSE et la table de rencontre avec le gouvernement, le comité servira à démocratiser le processus de discussion avec le gouvernement. Il n'est pas ici question de représenter les intérêts étudiants, mais bien de servir de délégué, sans pouvoir décisionnel.

La composition du comité votée par le congrès incluait une personne de l'exécutif. Il me fera plaisir de ne plus remplir ce rôle, mais de continuer à siéger à ce comité tout de même pour assurer un suivi. L'objectif est de pouvoir communiquer. Il est primordial que le comité de négociation soit composé de personnes capable d'expliquer nos revendications et les pistes de réflexions amenées par l'argumentaire, les travaux antérieurs de l'ASSÉ et ce afin d'expliquer notre démarche, notre perspective et ainsi éclairer le gouvernement sur la gratuité scolaire à un point tel qu'ils et elles seront subjugué-es, investi-es de la même mission que nous : une éducation de qualité, gratuite et publique!

Évidemment, la communication va aussi dans l'autre sens, c'est à dire rapporter tous les propos du gouvernement au congrès, dans les instances. Cela se fera par des présentations, des rapports écrits diligents et un travail constant de comptes-rendus.

C'est pour toutes ces raisons et parce que j'ai des comptes à régler avec les représentants et représentantes du MELS que je me présente pour être votre délégué sur le comité de négociation.