============
Il a été résolu que le GSA prenne une position claire sur les propositions suivantes et qu’il recommande que le comité de négociation de la CLASSE amène les demandes suivantes au gouvernement :
- De donner le droit de travailler aux étudiant-e-s étrangers/étrangères sans restriction en dehors du campus;
- D’allouer l’accès au programme d’assurance-maladie du Québec aux étudiant-e-s étrangers/étrangères.- De renverser la politique du gouvernement provincial permettant aux universités d’augmenter annuellement de 10% les frais internationaux;
- De renverser la politique du gouvernement provincial permettant aux universités d’augmenter les frais pour les étudiant-e-s étrangers/étrangères de premier cycle dans les six programmes d'administration, génie, droit, informatique, mathématiques et sciences pures.
===================o Même que les visas de travail sont le domaine du gouvernement fédéral, le gouvernement Charest peut mettre pression sur le gouvernement fédéral pour laisser les étudiant-e-s étrangers/étrangères travailler hors-campus sans restrictions. (Ceci peut inclure le droit d’appliquer pour un visa de travail avant le délai de six mois, et le droit de travailler plus d’heures hors-campus).
o À cause de ne pas pouvoir trouver du travail, certain-e-s étudiant-e-s étrangers/étrangères vivent constamment en état de stress et de pauvreté:
§ 40 % des étudiant-e-s étrangers/étrangères éprouveraient de grandes difficultés à subvenir à leurs besoins de base (logement, nourriture, transport) tandis que 42 % auraient de la difficulté à payer leurs frais de scolarité. (Bureau Canadien de l’Éducation Internationale, 2009)
§ Diego Eibar, un diplômé de l’université Concordia qui est venu de l'Argentine raconte: “Je vivais constamment avec l’incertitude que je ne pourrais pas payer mon semestre ou manger cette nuit.”
§ Zouhair Briqech, étudiant étranger des cycles supérieurs à l’université Concordia constate: “Il y a des étudiants internationaux qui travaillent toute la nuit et dans leur cours le matin ils s’endorment. Certains de mes amis ne peuvent trouver du travail et doivent demander à leurs amis de leur prêter de l’argent pour payer leurs frais de scolarité. Ils vivent six étudiants serrés dans un petit appartement, car sinon ils ne peuvent pas payer le loyer.”
o De plus, le GPA de 3.0 requis pour avoir droit à un visa de travail ne prend pas en compte les étudiant-e-s dont leurs notes ont gravement souffert dû aux augmentations imprévues des universités (dû aux politiques mentionnées dans les motions ci-bas) et pour qui le manque de travail et de fonds a contribué directement à leurs mauvaises notes dans leurs cours. Ceci crée donc un cercle vicieux.
Plus de détails sur le point de "renverser la politique du gouvernement provincial permettant aux universités d’augmenter annuellement de 10% les frais internationaux":