CONSIDÉRANT que, lors de la grève étudiante de 2005, la FECQ a accepté de poursuivre ses négociations avec le gouvernement sans la CASSÉÉ, qu’elle a condamnée les actions dites violentes de la CASSÉÉ, qu’elle a négocié une entente à huis clos avec le gouvernement, mais qu’elle s'est abstenue de recommander cette entente;

CONSIDÉRANT que la FECQ a adopté la proposition suivante dans le but est d’éviter qu'une situation semblable se reproduise;
« Que chacune des associations étudiantes nationales refuse de négocier avec le gouvernement si celui-ci exclut l’une d’entre elles.
Que les associations étudiante nationales s’engagent à ne pas recommander une proposition du gouvernement à ses membres afin de laisser réellement aux assemblées générales ou instances locales le dernier mot.

Que les associations étudiantes nationales et les associations locales s’engagent à ne pas dénoncer dans les médias les actions entreprises par les autres organisations nationales et associations locales. »

CONSIDÉRANT que la FECQ a accepté de signer l’entente pour la manifestation conjointe du 10 novembre;

Il est proposé

Que l’AFESPED souligne l'ouverture de la FECQ;

Que l’AFESPED propose que la CLASSE collabore avec la FECQ et ses associations membres dans la mesure où cela ne légitime pas les actes de la FEUQ;

Que l'AFESPED propose que la CLASSE critique publiquement la FECQ si celle-ci en venait à cautionner les agissements de la FEUQ visant à marginaliser la frange combattive du mouvement étudiant, à négocier une entente avec le gouvernement à l'insu des étudiant-e-s ou à mettre fin à la grève en recommandant une entente sans avoir consulté les assemblées générales.
Adopté à majorité