Bonjour à tous et à toutes,
Suite à l'envoi d'un motion de blâme
contre le Conseil de Coordination (Coco) de l'ASSÉ, en provenance de
l'Association facultaire étudiante des sciences humaines (AFESH), les
membres du comité journal ont considéré qu'il était de leur devoir de
répondre de leurs actes.
Officiellement, le Coco n'a jamais résolu de ne pas faire de revue.
En fait, il n'a rien résolu à propos de la revue, jusqu'à maintenant. La
seule décision qui a été prise est celle de produire un journal pour la
rentrée d'automne.
Pour ce qui est du comité journal, il n'a jamais reçu le mandat d'aucune instance pour produire la revue précisément à l'automne.
L'élaboration du calendrier de production relève de son mandat et si
celui-ci ne fait pas l'affaire des associations membres, le comité
journal répondra de ces décisions devant le congrès. Bien évidemment les
associations sont invitées à faire parvenir leurs recommandations entre
les congrès.
Il est vrai que les prévisions budgétaires de l'ASSÉ comprenne la
case budgétaire nécessaire à la production d'une revue. Cependant, lors
du congrès annuel, à notre connaissance, aucun débat n'a été tenu sur la
revue. Les prévisions budgétaires ont été adoptées, incluant la case
budgétaire sur la revue, comme si rien ne devait changer dans notre
routine annuelle, mais sans non plus que la production de la revue n'ait
reçu un appui ferme et manifeste. Au sein du comité journal, après
plusieurs discussions et pour des raisons que nous n'évoquerons pas ici,
nous avons décidé de ne pas produire de revue à la rentrée et de
ramener le débat sur la revue au congrès d'automne. Si nous ne sommes
pas des partisans convaincus (il n'y a pas de femmes
sur le comité journal) de la pertinence de la revue, nous
comptons
bien respecter le congrès s'il décide de nous donner le mandat de la
produire. C'est pourquoi nous suggérons aux associations membres de
tenir des débats à ce sujet dans leurs instances appropriées et
d'arriver avec une position claire lors du prochain congrès. Nous vous
invitons à ce titre à communiquer avec le comité journal pour connaître
sa position, si cela vous semble nécessaire.
Nous en profitons aussi pour déplorer les présuppositions de
mauvaise foi qui figure dans la mention de blâme et qui semblent être
une des raisons importantes de sa formulation. À l'aube d'une lutte
cruciale, il est tout à fait inapproprié de miner la confiance entre les
militants et militantes. Nous comprenons la nécessité d'avoir des
débats stratégiques et nous sommes conscients qu'ils peuvent parfois
être houleux, mais en
aucun cas nous pensons que tous les propos devraient y être permis.
De
surcroît, l'utilisation de la motion de blâme nous sommes légèrement
démesurée. Qu'une association signifie son opposition à une décision
prise, cela est tout à fait légitime. Toutefois, prendre formellement
dans une instance la résolution d'envoyer une motion de blâme est un
geste à la portée significative importante. Pour les présentes
circonstances, elle ne nous semble pas appropriée, d'autant plus que
rares ont été les motions de blâme formulées à l'encontre de l'ASSÉ et
de ses militants et militantes, et il ne nous semble pas que cela soit
dû à un manque de réflexion critique parmi les membres de l'ASSÉ. À ce
titre, nous invitons les associations à entrer en communications avec
les différents comités de l'ASSÉ avant de prendre de telle mesure.
Finalement, nous avons envoyé ce message aux associations membres, car, à
notre avis, c'est un débat qui les concernent plus directement que les militants et militantes de la liste asse-support.
Si vous avez des questions ou des commentaires, cela nous fera un plaisir de vous répondre.
Solidairement,
Arnaud Theurillat-Cloutier
pour le comité journal de l'ASSÉ
Arnaud Theurillat-Cloutier