Cette semaine l'AFESPED a adoptées des positions que voici: 

plan d'action

CONSIDÉRANT que l’AFESPED a adopté une proposition à la dernière AG du type : « T’en coules un, on plonge tous! » 


CONSIDÉRANT l’intimidation que représentent les menaces d’annulation de session sur certains membres de la communauté étudiante.


CONSIDÉRANT le mépris de la part du gouvernement, et des administrations collégiales et universitaires, des propositions adoptées en AG par les associations étudiantes.


CONSIDÉRANT que l’actuelle judiciarisation de la grève étudiante crée un détournement du réel débat pour ou contre : la hausse des frais de scolarité, le gel des frais de scolarité et la gratuité scolaire.


CONSIDÉRANT que le droit est autant un instrument de libération que d’oppression et de répression des peuples.


CONSIDÉRANT qu'aujourd'hui c'est la journée nationale du droit et le 30eme anniversaire de la charte canadienne des droits et libertés.


Que l’AFESPED et la CLASSE dénoncent les diverses atteintes à la démocratie étudiante et au processus décisionnel légitime des assemblées générales.

Que l’AFESPED et la CLASSE dénoncent l’utilisation d’injonctions dans le but de restreindre la liberté d’expression, la liberté d’opinion ainsi que la liberté de réunion des étudiant-e-s (qui sont aussi des citoyen-ne-s et des contribuables en passant Mme Beauchamp).

Que l’AFESPED et la CLASSE invitent leurs membres à aller supporter physiquement et psychologiquement les associations étudiantes « menacées » par le gouvernement et les administrations collégiales et universitaires.

Que l’AFESPED et la CLASSE assurent l'accès à des moyens de transport pour se rendre sur les campus des associations étudiantes « menacées », si cela est possible dans un délai raisonnable.

Que l’AFESPED et la CLASSE poursuivent leur chemin sur la voie de la solidarité étudiante générale illimitée. 


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Que l'AFESPED demande à la CLASSE de maintenir un discours combatif dans les médias en priorisant nos demandes principales plutôt que l'absolue nécessité de participer à toutes négociations-piège.


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Que l'AFESPED et la CLASSE re-définissent clairement et publiquement ce qu'est une saine gestion des universités;

Que l'AFESPED et la CLASSE déterminent quelles sont les associations étudiantes, peu importe leur allégeance à une association nationale, les associations de travailleurs et travailleuses et les groupes de citoyens et citoyennes qui ont adopté des positions communes quant à la définition d'une saine gestion des universités et que l'AFESPED et la CLASSE fassent part de cette ribambelle d'appuis dans les médias;

Que l'AFESPED et la CLASSE, suite à cet exercice publique de définition, soulignent, toujours publiquement, l'implication logique d'un gel des droits de scolarité à court terme et de la gratuité scolaire à moyen terme dans une saine gestion des universités et des fonds publics;

Que les positions de l'AFESPED et de la CLASSE sur la saine gestion des universités et de la gratuité scolaire soient communiqués aux citoyens et citoyennes du Québec directement via des médias alternatifs (communiqués, documents, médias sociaux, journaux locaux, etc.) et la mobilisation directe.


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Considérant que le gouvernement demande à la CLASSE de condamner l'usage de la violence pour pouvoir négocier;

Considérant que la FECQ/FEUQ comme la CLASSE n'a jamais condamné l'usage de la violence;

Considérant que le gouvernement ne se préoccupe guère que la FECQ et la FEUQ n'ai jamais condamné la violence;


Que la CLASSE refuse d'entrer dans la rhétorique du gouvernement;

Que la CLASSE souligne les conditions du gouvernement ne sont qu'un faux prétexte pour exclure la CLASSE.



Laurence Côté

externe de l'AFESPED