Denis Brière, recteur de l'Université Laval

Denis Brière, recteur de l'Université Laval

La direction de l'Université Laval, la Confédération des associations d'étudiants et d'étudiantes de l'Université Laval (CADEUL) et l'Association des étudiantes et étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (AÉLIÉS) s'inscrivent en faux contre les propos tenus plus tôt cette semaine par la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ).

Alors que la FEUQ affirme que les universités font de mauvais choix de gestion et gaspillent des fonds publics, l'administration et les associations étudiantes de l'Université Laval défendent, au contraire, que les universités québécoises sont bien gérées et qu'elles souffrent plutôt de sous-financement chronique.

L'Université Laval comparaît d'ailleurs mercredi en commission parlementaire pour rendre compte de sa gestion et rectifier le tir.

Le recteur de l'université, Denis Brière, suggère d'instaurer une loi qui obligerait les entreprises à investir un pourcentage de leur masse salariale dans le réseau universitaire, ce qui, selon lui, permettrait de régler le problème de sous-financement des universités une fois pour toutes.

Des taxes similaires existent en France et au Manitoba.