Avant toute chose, discrédité le vécu d'une personne qui se dit victime d'attaques personnelles et de mépris est selon moi inacceptable. Prendre son courage à deux mains et dénoncer une situation telle n'est pas de la manipulation, au contraire, mais bien une dénonciation légitime en lien avec des situations vécues et bien réelles. Dénoncer, c'est aussi la première étape vers une résolution de conflit, c'est dire les choses comme elles sont.
Ce qui est dénoncé existe, d'un côté comme de l'autre. Une critique veut se faire entendre, la tension augmente et des geste violents ont étés posés. La violence n'est pas une fin, mais un outil pour arriver à ces fins. Lorsque l'on parle de violence étatique ou systémique, certaines personnes légitimerons l'utilisation de celle-ci contre les institutions en place pour faire changer la peur de camps et d'une certaine façon, reprendre un pouvoir qu'on nous enlève et qu'on nous aliène. Le problème c'est que dans la situation exposée, on parle d'individus qui s'en prennent à d'autres individus dans une organisation qui s'est dotés d'espace de remise en question claire et se voulant les plus inclusives possibles. Des propositions sont sur la table, le congrès saura quoi en faire. Pendant ce temps, est-il possible de questionner sur les tenants et aboutissants qui font que des gens, notamment sur l'équipe nationale, ont peur pour leur sécurité? Hésitent à se présenter sur des campus ou dans des évènements militants de leur organisation? Démissionne de leur fonction en soulignant le climat de mépris au travail? Selon moi, ce questionnement sera possiblement toujours d'actualité puisque l'inclusivité est un concept difficile à cerner et à accomplir en soi. Par contre, l'absence de remise en question me fait peur. Et je le partage dans ce texte.
De plus, je finirai par rappeller à toutes les personnes qui lirons ce texte (puisque c'est le point le plus important de tout mon message) que les gens ne dénoncent pas par plaisir, mais par nécessité.
Bonne réflexion
Gabrielle