Que l’AFESH reconnaisse et dénonce les conditions éprouvantes dans lesquelles se sont déroulées les négociations, qu’elle condamne la malhonnêteté manifeste des agents de l’État à l’égard des fausses promesses et des entourloupettes employées.
Que l’AFESH s’oppose à tout Conseil provisoire ou permanent assimilable à une instance de concertation, de gouvernance, de partenariat ou de cogestion avec nos adversaires de l’État, des directions scolaires et du milieu des affaires.
Que l’AFESH s’oppose à la présence d’acteurs ou d’actrices du milieu des affaires, du secteur privé ou du patronat sur toute table de discussion ou lors d’États généraux.
Que l’AFESH s’oppose à la présence de représentantes des grandes centrales syndicales à une table des négociations.
Que l’AFESH organise une manifestation « pirate vs ninjas » dans un quartier résidentiel cossu de Montréal.
Qu’advenant une intervention des forces
policières, que les pirates et les ninjas fassent une alliance stratégique.
Que l’AFESH appelle les étudiants et étudiantes à se fondre à la manifestation du FRAPPU du 27 mai et propose une autre date pour la manifestation nationale.
Que l’AFESH organise une activité festive pour rendre hommage aux grévistes brutalisé-e-s, arrêté-e-s ou simplement qui se battent jour après jour dans la rue.
Que la CLASSE réponde à la créativité de la ministre pour éviter la question des frais de scolarité en annonçant chaque matin du 11 au 15 mai une nouvelle mesure qui pourrait servir à améliorer la gestion universitaire ou à financer l’éducation tout en contribuant à une redistribution plus équitable de la richesse et que chaque mesure soit puisée parmi les suivantes :
-Augmenter la taxe sur les revenus des entreprises de 3%
- Favoriser une meilleure répartition des pouvoirs au sein des institutions postsecondaire contre les abus de gestion et des dérives immobilières, la meilleure protection c’est une majorité de délégué-e-s des communautés interne au sein des instances décisionnelles.
-Imposer à 100% les gains en capitaux des particuliers et particulières et des entreprises (plutôt qu’à 50% actuellement)
-Revenir à une formule de financement «historique» pour cesser de soumettre le financement des universités à leur capacité à séduire «clientèles potentielles» et les entreprises.
-Abaisser le plafond des REER à 10 000.
-Augmenter le nombre de palier d’imposition à 10.