Censure au collège Lionel-Groulx
Lundi le 30 avril, un membre de l’Association Générale des étudiantes et des étudiants du Collège Lionel-Groulx (AGEECLG) a tenté de faire une pétition afin de convoquer une assemblée générale. Son objectif était de permettre aux étudiants et aux étudiantes du collège de constater la force des choses; certains membres du comité représentatif des étudiant.es (CRE) agissent à l’encontre des valeurs de l’AGEECLG, brisent plusieurs statuts et règlements de la charte de l’association et enfreignent des lois du travail. Une belle ironie pour une association qui se dit syndicale.
Alors qu’il exerçait son droit démocratique, il s'est fait abordé par les gardes de sécurité du collège; ils l’ont averti que la pétition devait être approuvée par l’administration avant d’être diffusée. Cette attaque à la liberté d'expression n’est que le début d’une longue série de bavure.
L’étudiant en question a obtempéré et a laissé sa pétition entre les mains de l’administration, croyant recevoir une réponse dans la même journée. L’étudiant a attendu plusieurs heures devant les bureaux du secrétariat de l’administration, sans nouvelles. Il a ensuite tenté de rencontrer plusieurs membres de l’administration, ils et elles ont tous refusé.es.
Cette tentative de censure de l’administration du collège démontre leur mauvaise foi dans la situation en cours. L’AGEECLG est une organisation souveraine, c’est-à-dire qu’elle possède ses propres instances pour prendre ses décisions qui ne concernent personne d’autre qu’elle.
Les pousseux de crayons de l’administration tentent par tous les moyens de brimer le droit des étudiant.es du collège Lionel-Groulx d’avoir une voix qui leur est propre. Cette attitude exécrable est à dénoncer de façon unilatérale. La démocratie étudiante n’est pas quelque chose de facile à maintenir, nous devons lutter pour ce droit acquis par nos propre moyens, lors des grandes luttes historiques du mouvement étudiant.
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Update en date du mercredi le 2 mai; grâce à la pression des camarades impliqué.es, l’administration nous a promis de nous donner la pétition et d’autoriser sa circulation. Une étudiante a toutefois passé devant le local où l’exécutant devait aller chercher la pétition et a constaté la présence des gardas sur place à l’heure du rendez-vous. Nous avons donc décidé.es de ne pas aller la chercher pour l’instant, préférant le faire en groupe et à l’heure qui nous conviens afin d’assurer la sécurité du camarade en question. Encore une fois, le cégep s’ingère dans les affaires de l’association étudiante et tente d’intimider les étudiants de faire valoir leurs droits.
Ce texte se veut un appel à l’action et nous encourageons donc tous les membres de l’AGEECLG ainsi que des autres associations étudiantes du Québec à nous écrire. Nous devons nous organiser, car ce genre d’attaque se répétera sans doute dans le futur, dans n’importe qu’elle associations au Québec.
Signé; les membres exclu.es du CRE de l’AGEECLG.