Parce
que l'injustice, ça consterne tout le monde!
5 à 7 de
la Commission populaire sur la répression politique
(CPRP)
1er avril 2014
au Cégep du Vieux-Montréal
255 Ontario Est (Café des profs)
Évènement facebook :
https://www.facebook.com/events/266915690153265/
La Commission populaire sur la répression politique vous invite à
un 5 à 7 de mobilisation et d’information le 1er avril prochain au
Cégep du Vieux-Montréal.
À partir de juin 2014, la Commission tiendra des audiences
publiques dans 6 villes du Québec afin de recueillir des
témoignages et des mémoires concernant la répression politique au
Québec depuis 1990. Aux termes des audiences, il sera produit un
rapport contenant une analyse transversale des différentes formes
de répression (policière, judiciaire, législative, médiatique).
Vous souhaitez vous impliquer au sein de la Commission populaire
mais votre horaire chargé ne vous le permet pas pour le moment ?
Le 5 à 7 du 1er avril sera l’occasion d’en apprendre davantage sur
les derniers développements du projet, tout en prenant une bière à
la santé de la Commission.
La programmation de la soirée sera dévoilée le 25 mars, mais nous
pouvons déjà compter sur la participation d’Alexandre Popovic. Né
à Montréal, Alexandre Popovic est un individu bien connu des
services policiers. Entre 1995 et 2002, il a été arrêté à douze
reprises, la plupart du temps dans le cadre de manifestations.
Contexte
La grève étudiante de 2012 et le mouvement social qu'elle a
entraîné ont connu une répression remarquable qui a révélé au
grand jour le phénomène de la répression politique. À l'extérieur
de ce mouvement, le profilage et la discrimination sur la base des
convictions politiques s'exercent également de façon systématique
depuis plusieurs décennies et dépassent largement l'action
policière et le mouvement étudiant. Face à ce constat et
réagissant au manque de débat sur la répression politique, nous
avons décidé de mettre en place une Commission populaire en vue de
souligner l’ampleur et certains effets de la répression politique
subie au Québec de 1990 à aujourd'hui.
Nous dénonçons au passage la poudre aux yeux que représente la
Commission spéciale d'examen des événements du printemps 2012,
initiée d'une part pour faire taire les demandes d'enquête
indépendante du travail policier, et d'autre part afin de faire
dévier l'attention de la brutalité policière et de la diriger vers
les actions des manifestants et manifestantes, qualifiéEs de "
fauteurs de trouble " par le commissaire Bernard Grenier.
Au sujet de la Commission populaire sur la répression politique
La Commission populaire sur la répression politique est un projet
qui repose sur l’apport de dizaines de personnes bénévoles dont
des militantEs de l’Association pour la liberté d’expression (http://assoliberteexp.blogspot.ca/)
et leurs alliéEs.
La Commission est très heureuse de pouvoir compter sur l’apport de
3 analystes chevronnéEs de la répression politique au Québec à
titre de commissaires permanentEs. Il s’agit de Francis
Dupuis-Déri, professeur au Département de science politique de
l’UQAM, de Céline Bellot, chercheure au Centre international de
criminologie comparée et de Lucie Lemonde, professeure et
chercheure au Département des sciences juridiques de la Faculté de
science politique et de droit de l’UQAM.
Pour de plus amples informations sur la Commission populaire sur
la répression politique :
http://commissionpopulairesurlarepressionpolitique.wordpress.com/
http://www.facebook.com/ale.cprp
ale.cprp@gmail.com