Désolé pour le doublon. Je pensais que le message n'était pas parti.
Toutes mes excuses.

Arnaud Theurillat-Cloutier


Le 20 juillet 2011 21:52, Arnaud Theurillat-Cloutier <arnaudtc@gmail.com> a écrit :
Bonjour à tous et à toutes,

Suite à l'envoi d'un motion de blâme contre le Conseil de Coordination (Coco) de l'ASSÉ, en provenance de l'Association facultaire étudiante des sciences humaines (AFESH), les membres du comité journal ont considéré qu'il était de leur devoir de répondre de leurs actes.

Officiellement, le Coco n'a jamais résolu de ne pas faire de revue. En fait, il n'a rien résolu à propos de la revue, jusqu'à maintenant. La seule décision qui a été prise est celle de produire un journal pour la rentrée d'automne.

Pour ce qui est du comité journal, il n'a jamais reçu le mandat d'aucune instance pour produire la revue précisément à l'automne. L'élaboration du calendrier de production relève de son mandat et si celui-ci ne fait pas l'affaire des associations membres, le comité journal répondra de ces décisions devant le congrès. Bien évidemment les associations sont invitées à faire parvenir leurs recommandations entre les congrès.

Il est vrai que les prévisions budgétaires de l'ASSÉ comprenne la case budgétaire nécessaire à la production d'une revue. Cependant, lors du congrès annuel, à notre connaissance, aucun débat n'a été tenu sur la revue. Les prévisions budgétaires ont été adoptées, incluant la case budgétaire sur la revue, comme si rien ne devait changer dans notre routine annuelle, mais sans non plus que la production de la revue n'ait reçu un appui ferme et manifeste. Au sein du comité journal, après plusieurs discussions et pour des raisons que nous n'évoquerons pas ici, nous avons décidé de ne pas produire de revue à la rentrée et de ramener le débat sur la revue au congrès d'automne. Si nous ne sommes pas des partisans convaincus (il n'y a pas de femmes sur le comité journal) de la pertinence de la revue, nous comptons bien respecter le congrès s'il décide de nous donner le mandat de la produire. C'est pourquoi nous suggérons aux associations membres de tenir des débats à ce sujet dans leurs instances appropriées et d'arriver avec une position claire lors du prochain congrès. Nous vous invitons à ce titre à communiquer avec le comité journal pour connaître sa position, si cela vous semble nécessaire.

Nous en profitons aussi pour déplorer les présuppositions de mauvaise foi qui figure dans la mention de blâme et qui semblent être une des raisons importantes de sa formulation. À l'aube d'une lutte cruciale, il est tout à fait inapproprié de miner la confiance entre les militants et militantes. Nous comprenons la nécessité d'avoir des débats stratégiques et nous sommes conscients qu'ils peuvent parfois être houleux, mais en aucun cas nous pensons que tous les propos devraient y être permis.

De surcroît, l'utilisation de la motion de blâme nous sommes légèrement démesurée. Qu'une association signifie son opposition à une décision prise, cela est tout à fait légitime. Toutefois,  prendre formellement dans une instance la résolution d'envoyer une motion de blâme est un geste à la portée significative importante. Pour les présentes circonstances, elle ne nous semble pas appropriée, d'autant plus que rares ont été les motions de blâme formulées à l'encontre de l'ASSÉ et de ses militants et militantes, et il ne nous semble pas que cela soit dû à un manque de réflexion critique parmi les membres de l'ASSÉ. À ce titre, nous invitons les associations à entrer en communications avec les différents comités de l'ASSÉ avant de prendre de telle mesure.

Finalement, nous avons envoyé ce message aux associations membres, car, à notre avis, c'est un débat qui les concernent plus directement que les militants et militantes de la liste asse-support.

Si vous avez des questions ou des commentaires, cela nous fera un plaisir de vous répondre.

Solidairement,

Arnaud Theurillat-Cloutier

pour le comité journal de l'ASSÉ