Considérant que les politiques d’austérité sont antisociales, briment les droits individuels et collectifs, et entraînent des inégalités sociales évidentes;

Considérant que l’austérité s’inscrit dans une démarche radicale de marchandisation du savoir, soit par des hausses de frais de scolarité, par des coupes dans la recherche universitaire, par la privatisation des ressources intellectuelles et par l’instauration d’une pédagogie inégalitaire;

Considérant que l’austérité est synonyme d’une tarification accrue et de la dégradation des services publics dont s’est pourvue la population québécoise, tels que l’assurance-chômage, le système de santé publique et le système d’éducation;

Considérant que l’austérité amène une précarisation de l’emploi, une augmentation de la disparité économique qui défavorise particulièrement les femmes et affaiblit considérablement les structures syndicales de protection des travailleurs et des travailleuses;

Considérant que l’austérité mine les sphères culturelle et environnementale de la société, sous prétexte qu’elles ne servent pas la croissance économique infinie;

Considérant les impacts sexistes de l’austérité;

Considérant que la contribution financière des entreprises  est passée de 60 à 25% depuis 40 ans, tandis que celle de la population passait de 40 à 75% pendant la même période ;

Considérant qu'il existe des alternatives à l'austérité qui permettraient d'aller chercher plus de 10 milliards de dollars en revenus et en contrôle de dépenses sans alourdir le fardeau fiscal de la grande majorité de la population, entre autres par une meilleure et plus juste répartition des paliers d’impositions ;

Que l’AECSL s’oppose à toutes mesures d’austérité prises par les gouvernements allant à l’encontre des intérêts collectifs ;

Que l'AECSL reconnaisse que l'austérité et ses politiques perpétuent la dynamique du système capitaliste et néolibéral visant à concentrer les richesses dans les mains des possédants et des possédantes ;

Que l’AECSL soit en grève le 3 avril 2014 pour dénoncer les mesures d’austérité et permettre à ses membres de participer à la manifestation nationale contre l’austérité ;

Que les stages soient maintenus le 3 avril ;

Que les locaux de répétition de Danse, d’Art dramatique et de Musique soient ouverts aux étudiantes et étudiants lors d’une l’éventuelle journée de grève le 3 avril