L'administration commence sa campagne d'intimidation des étudiant-e-s

L'administration du cégep a aujourd'hui déclaré la guerre à ses étudiant-e-s en refusant de donner son soutien aux journées de grève votées démocratiquement. Cette même administration, qui se dit soucieuse de la qualité de l'éducation, a aujourd'hui trahi ses étudiant-e-s qui tentent de lutter contre les mesures d'appauvrissement lancées par le gouvernement.

L'administration, qui est pourtant toujours en négociation avec les étudiant-e-s et les autres corps professionnels du cégep, a lancé un poignard en diffusant un message à toute-s les étudiant-e-s pour les informer que le cégep ne serait pas accessible pour les grévistes, un message qui cherche à faire ralentir les actions étudiantes, et ce sans même en parler au comité de négociation de l'AGECVM. Une foule d'activité formatives sont prévues pour ces soirées, comme des ateliers, des conférences, des débats, des projections de film, un match d'improvisation, etc. Ce que vise l'administration avec cette lettre, c'est de faire peur aux étudiant-e-s pour casser notre mouvement, c'est d'éviter qu'on s'organise, qu'on se mobilise et qu'on soit assez pour bloquer les portes le matin à 7h et de rendre notre grève effective. Elle sait très bien que couper l'accès au cégep, c'est couper l'accès aux toilettes, au chaud, à l'eau, à la préparation des repas et à toute forme d'organisation nous permettant de défendre nos droits.
C'est d'une lâcheté sans précédent !

Pourtant, les négociations étaient sur la bonne voie. L'AGECVM avait fait part de sa volonté de tenir des beds-in pacifiques et son ouverture à signer une entente avec l'administration au sujet du déroulement des activités. Rappelons que le dernier bed-in à l'hiver 2008 c'est déroulé sans aucun incident , contrairement au bed-in de 2007, que l'administration avait refusé, préférant l'usage de la force au dialogue. C'est donc la preuve que lorsque l'administration et l'AGECVM travaillent ensemble, les activités se déroulent bien. Cette fois-ci, l'administration se ferme totalement à toute collaboration en nous laissant geler dehors ! 

Il est hors de question que l'on se laisse intimider de la sorte ! Si l'administration a trop peur pour s'opposer aux mesures régressives du gouvernement, ça aurait été la moindre des choses qu'elle supporte ceux qui ont le courage de le faire.

Cette grève, ces activités et les beds-in ont été votés démocratiquement par les étudiant-e-s et elles auront lieu, avec ou sans la coopération de l'administration. 

Par la force du nombre, nous les obligerons à reculer.
Nous ne resterons pas dehors !

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Les gens du Vieux